Le blog de lassilia
Bibi chatouilleur : En 1901 apparurent les premiers préservatifs aux extrémités fantaisistes tels que le bibi chatouilleur, le crocodile, le rival protecteur, le voluptueux, le porc-épic, le velouté, le cristallin, le parfait, le cocorico, la Sainte-Nitouche...
Biche : Employé parfois pour désigner les prostitué(e)s travesti(e)s : « S’en aller voir les biches…»
Bière : L'une des expressions désignant l'urine dans le jargon de l'urolagnie
Bière de la mariée : Pipi d'une jeune fille (expression d'origine allemande).
Bifle : À l’origine, c’est un mot d’origine sud-américaine qui désignait un bâton de punition. Pour ce qui nous concerne ici, c’est un terme employé dans le monde du porno qui désigne tout simplement une "gifle" avec une bite.
Bifteck à corbeau : Vieille fille publique qui a servi de litière à tout un régiment ; vieille femme ; viande pourrie (insulte c/ prostituée)
Bigoudi : Sexe masculin. Il doit exister plus d'une centaine d'appellations imagées ou argotiques du pénis. Celle-ci a le mérite d'être à la fois rare et amusante ! « On apprend la vie secrète… de ceux qui trouvent dégourdi de montrer leur bigoudi » (Pierre Perret in "Lezizi")
Bigoudoche : Le cul, les fesses, l'arrière train (Jean-Claude Carrière, Les Mots et la chose, Plon)
Bigynisme : Triolisme entre deux femmes et un homme.
Bijoux de famille : Testicules
Billes : Testicules. In Rabelais
Biphobie : Rejet viscéral ou négation de la bisexualité. De façon inattendue, ce rejet émane autant des personnes hétérosexuelles que de la communauté homosexuelle, dont une partie n'admet pas qu'on puisse ne pas choisir de façon ferme et définitive. (On entend ainsi souvent dire qu'un bisexuel ne serait qu'un homo honteux !). De plus, un bisexuel est souvent assimilé à un libertin, ce qui le fait rejeter de ceux qui sacralisent à outrance la notion de couple.
Le bisexuel est avant tout un épicurien, et il en est du sexe comme de la gastronomie. Ce n'est pas parce qu'on est amateur de cuisine française qu'on doit rejeter la cuisine chinoise.
Bique et bouc : "Etre bique et bouc" c'est être bisexuel. Mais "être entre bique et bouc" a une signification plus technique : dans le cadre d'un petit train impliquant une femme et deux hommes, la bique est la femme, le bouc est l'homme en queue de train, et celui du milieu qui besogne la femme tout en se faisant sodomiser est donc entre bique et bouc !
Bisexualité : Comportement sexuel d'une personne acceptant à des degrés divers d'avoir des rapports aussi bien hétérosexuels qu’homosexuels… Et régalons-nous de ces définitions amusantes mais fort pertinentes envoyées par un lecteur : "Mecs qui aiment les mecs qui aiment les femmes qui aiment les mecs et les femmes » ou alors« Femmes qui aiment les femmes qui aiment les mecs qui aiment les femmes et les mecs."
Bital : Néologisme. Qui a rapport avec la bite. Un piercing bital
Bitch : Mot anglais signifiant "putain" mais pouvant être décliné en "salope", "garce" ou plus simplement "pute" (voir l’expression bien connue « Son of a bitch ! »).
Bite : Pénis. L'étymologie n'est pas évidente, on nous propose :
- Une déformation du mot "habiter" dans son sens ancien d'avoir des relations charnelles et encore utilisé dans l'expression "Etre habité par le diable".
- Une analogie de forme avec les bittes d'amarrage (du latin bitus)
L'usage du mot bite (comme celle du mot pine) fut interdite, en France sous peine d'outrage dans les médias et la littérature jusqu'en 1962 !
Bite sous le bras : (Avoir la bite sous le bras, revenir la bite sous le bras) Expression popularisée par Jacques Brel en 1977 (Knokke-Le-Zoute Tango). Revenir bredouille d'un "plan cul".
Bitonyme : De même qu'un toponyme désigne un nom de lieu, un bitonyme désigne... une bite(ou du moins l'un des innombrables synonymes.)
Bitophilie : Ce néologisme est en effet en passe d’être communément reconnu comme définissant un homme déclaré hétérosexuel mais qui, dans le même temps, est sexuellement troublé ou excité par la vue et/ou le contact d’un autre sexe masculin que le sien. Unbitophile n’est donc pas homosexuel : seul le pénis l’intéresse dans les rapports avec les autres hommes ; en revanche, en passant à l’acte, il devient bisexuel.
Et la femme alors nous direz-vous ? En principe, toutes les femmes hétérosexuelles seraient donc bitophiles : c’est une évidence que nous ne jugeons pas utile de souligner sauf… Sauf pour certaines, repoussées par le corps de l’homme et dont le seul intérêt serait pour elles ce qu’ils ont entre les jambes. Si, si, il doit bien y en avoir quelques-unes…
Bivirisme : Triolisme entre deux hommes et une femme. A ne pas confondre avec le Bovarisme
Black and white : Prestations érotiques diverses (show lesbien, massage, triolisme) où interviennent des partenaires de couleur de peau différente, en général blanche et noire. Accessoirement, c’est aussi une marque de whisky.
Blind date : Rendez-vous galant ou romantique effectué dans un lieu neutre et organisé par des tiers entre des hommes et des femmes (par exemple) qui ne se connaissent pas du tout. L’origine de ce système de rencontre nous vient des universités des Etats-Unis où, semble-t-il, elles sont moins aisées qu’il n’y paraît ; en franchissant l’Atlantique, c’est devenu un moyen rapide – mais pas forcément efficace – de faire se rencontrer des personnes pour qui le quotidien ne laisse plus de place aux sorties ou à la recherche de l’âme sœur.
Blondes : « On doit pouvoir rire de n'importe quoi, » disait Pierre Desproges qui, justement, ajoutait aussitôt : « mais pas avec n'importe qui ! ». Nous ne pensons pas être sur ce site fermé à l'humour, bien au contraire, encore faut-il qu'on ne tombe pas dans l'absurde. Certains sont en effet tentés de prendre les histoires de blondes au premier degré en méprisant celles-ci de façon viscérale et absurde. Il est intéressant de savoir l'origine de toutes ces histoires :
– Dans celles-ci, la blonde est toujours sinon demeurée, au moins nunuche. Cette image peu flatteuse de la femme vient d’une manie (un peu moins en vogue ces temps-ci) qu’ont eue certaines femmes américaines (étatsuniennes) à vouloir se teindre en blond sous prétexte que les blondes auraient plus de succès auprès des hommes. De là, l’équation blonde = pétasse devenait très facile…
– Une autre explication nous vient du Québec ou "blonde" veut simplement dire "femme" dans le langage populaire, qu’elle soit brune, rousse, noire, ou asiatique ! Il s'agit donc de blagues misogynes classiques sans différenciation de couleur de cheveux. Les québécois l'ont d'ailleurs repris de l'ancien français : dans son "Lexique érotique illustré", Alfred Delvau (1825–1867) définit ainsi le mot "blonde" : « Maîtresse, quelle que soit la couleur de ses cheveux ou de ses poils ». Sachant cela on ne peut que mesurer encore davantage l'idiotie de certaines de ces histoires…
Blow job : Mot anglais désignant la pipe.
Blowing : Voir « Soufflette ».
Bobinard : Synonyme de bordel.
Bobomalibole : Localisation essentielle du plaisir sexuel féminin, petit nom pour le minou de ces dames (Il me caressa la watchibole et le bobomalibole)
Bock : Récipient contenant un liquide destiné à un lavement. Le bock peut être en émail, en caoutchouc ou en plastique et peut contenir jusqu'à deux litres de liquide. Il est relié à l'anus du "destinataire" par un tuyau à l'extrémité duquel est fixée une canule.
Body-body : Massage érotique pratiqué par le glissement sur votre corps de celui d'une charmante créature préalablement dénudée puis enduite d'huile parfumée. Bien évidemment le rôle des seins dans cette action est considérable !
Bodybuildeuse : Néologisme désignant une personne pratiquant le bodybuilding (littéralement construction du corps), autrement dit une augmentation de la masse musculaire pouvant aller jusqu'à l'outrance. Les pratiquantes pouvant être objet de fantasmes, certaines d'entre-elles se sont lancées dans l'exhibition érotique, et même dans le porno parmi lesquelles les américaines Denise Masino (née en 1968, se limitant aux scènes lesbos) et Yvette Bova (née en 1962) ou encore la française Francesca Petitjean (née en 1963)
Bombasse : Jolie fille, excitante, sexy. Contrairement à la plupart des mots en asse : (bêtasse, blondasse, conasse, feignantasse, grognasse, pétasse, poufiasse, radasse..) celui-ci n'a pas à priori de connotation péjorative. (introduit dans l'édition 2014 du Petit Robert)
Bon de saillie : Avant 1946 : note de frais d'un fonctionnaire de la police des mœurs en planque dans un bordel et se faisant passer pour un client.
Bonaparte : Selon Echolalie un synonyme de Branlette Espagnole ou Cravate de notaire.
Bondage : Terme anglais que l’on traduira par "ligotage". Cette pratique est parfois associée au S.M., mais peut très bien s'en détacher. En effet, il s'agit d'abord d'un fétichisme impliquant des femmes ou des hommes ligotés ou attachés (certains disent bondagés) à l'aide de ficelages de cordes à la pose et aux nœuds assez savants (en fait c'est toute une science !). Le ligotage peut se faire avec ou sans suspension du sujet. Les japonais restent les grands spécialistes du genre (voir avec un sens légèrement différent « Shibari »).
Bonne (être) : Evaluation machiste dans le langage des banlieues. Etre bonne, c'est être "bonne à baiser". Parfois le terme est employé en cultivant l'ambiguïté qu'a prise désormais son sens. Ainsi une bonne actrice est-elle une actrice qui joue bien ou une actrice qu'on voudrait bien dans son lit ? (d'autant que les deux choix n'ont rien d'incompatible)
"Bonne quéquette dans vos légumes !" : Pas question de sitophilie ici. Expression équivalant à « bonne chance » en patois lorrain !
Bonnets : On parle bien sûr des bonnets de soutien-gorge ! Longtemps le bonnet est resté proportionnel au tour de poitrine et si les 95 et les 100 avaient la préférence de ces messieurs, ils n'étaient pas forcément automatiquement synonymes de grosses poitrines. Les profondeurs de bonnets furent classées aux États-Unis par très tôt parla Warner Brothers Corset Company, mais c'est seulement dans les années 50 qu'en France, la marque Empreinte s'y lança à son tour et proposa les A, B et C. Le D apparaîtra en 1960 et le E en 1962 ! Il fallut attendre la fin du XXe siècle pour que l'usage se généralise à l'ensemble des marques et que les habitudes optiques changent. Aujourd’hui, on ne dit plus « Elle fait du 100 ! » mais « Elle fait du E ! »
Boobs : Les seins en argot anglo-saxon, quasiment toujours employé au pluriel (au singulier boob signifie également "gaffe"). Quant à l'expression "I had a boobs job", elle n'a rien de graveleux, elle signifie : "je me suis fait refaire les seins"
Booker : Mot venant du jargon de l'escorting : c'est convenir d'un rendez-vous avec une escort-girl (ou un escort-boy).
Bordel : Nom générique désignant un établissement voué à la pratique de la prostitution.
Ce nom peut aussi bien désigner un hôtel de passe, une maison close ou des formules plus "modernes" comme les éros centers. Un peu d’histoire pour en connaître l’origine : en 1256, Louis IX alias Saint-Louis (!) réglementa la prostitution en imposant aux filles de tenir commerce hors de Paris (à l’époque, l’enceinte de Philipe Auguste). Elles s’installèrent alors dans des baraques en bois appelées bordes ; d’où le nom de filles bordelières... et donc de bordel. Les rues spécialisées furent baptisées de noms très poétiques comme rue Gratte-Cul et rue Tire-Boudin (aujourd’hui rue Marie-Stuart et rue Dussoubs, Paris II), rue Trace-Putain (aujourd’hui rue Beaubourg) ou rue Brise-Miche (qui porte toujours ce nom).
Borgne : Il s'agit de l'anus qui est comparé à l’œil. "V’là moi que je me retourne et que j’li fais baiser, sauf votre respect... mon gros visage... Ce qui a fait dire aux mauvaises langues qu’il a vu mon borgne" Rétif de la Bretonne, Les contemporaines communes, 1790.
Botte florentine : Mot issu du jargon des duellistes au fleuret et désignant un rapport anal.
Botulinonie : Forme de sitophilie (utilisation de la nourriture à des fins sexuelles : du grec 'sitos': 'blé', et 'philia': 'amour de'). Dans le cas de la Botulinonie, il s'agit de l'utilisation de saucisses, saucissons, andouilles en guise de godemiché.
Bouboupisme : Excitation provoquée par le pincement des tétons (prodiguée par soi-même ou par un partenaire.)
Bouche glacée : Pratique consistant à se placer un glaçon dans la bouche, d’attendre quelques instants puis, sans le retirer de pratiquer au choix : un french kiss, une fellation, uncunnilingus, un anulingus, un suçage de sein, etc… D’une efficacité redoutable !
Bouffeur de blanc : Homme qui vit de la prostitution
Bougie : La bougie possède une triple connotation érotique :
– sa forme phallique peut en inciter certains à s’en servir de gode, ce qui est peu recommandable en raison des risques de ramollissement voire de fonte dus à la chaleur du corps ;
– la cire chaude qu’elle fait couler en se consumant est souvent utilisée dans les rituels S.M. : sa chaleur ne brûle pas et est parfaitement supportable si l'on prend certaines précautions ;
– enfin, l’éclairage qu’elle procure participe à une certaine ambiance érotique.
Boules de geisha : Chapelet de boules (généralement deux, parfois trois) d'environ deux à quatre centimètres de diamètre, reliées entre elles par une cordelette et renfermant chacune une lourde bille.
À l’origine, ces boules étaient utilisées par les geishas qui les introduisaient dans l'anus de leurs amants ; elles étaient donc uniquement réservées à un usage masculin : au moment de la jouissance de ces derniers, elles tiraient sur la cordelette extrayant brutalement l'ensemble du chapelet. Le frottement des boules sur la prostate décuplait alors le plaisir de l'homme.
De nos jours, cette fonction semble oubliée et les boules sont utilisées pour la stimulation vaginale ou anale des deux sexes. Dans le cas d’une intromission vaginale, les boules peuvent être conservées relativement longtemps dans leur "écrin" et, comme chaque mouvement du corps fera bouger la bille, la boule donnera l'impression de vibrer et de stimuler les parois du vagin. On vend maintenant des boules vibrantes à piles (on n'arrête pas le progrès !).
Boulettes de Vénus : Testicules. In Rabelais
Boulevardière : Prostituée parisienne arpentant les Grands Boulevards (de la Madeleine à la République)
Bourdalou : Pot de chambre ovale en porcelaine ou en en tôle émaillée. L'origine du mot vient de la cour de Louis XIV où dans la chapelle royale, l'abbé Bourdalou avait l'habitude de faire des prêches interminables. Les femmes vêtues de robes longues et amples, emportaient en cachette leur bourdalou, le glissaient sous leur jupon, écartaient les jambes (il n'y avait pas de culotte à cette époque) et pissaient en plein prêche !
Hors sujet ici, le mot est aussi utilisé en chapellerie (ruban du chapeau) et en pâtisserie, elle désigne une tarte aux poires avec de la crème d'amandes... Hum miam miam le bourdalou !
Bourses : Enveloppe contenant les testicules. (Toujours employé au pluriel)
Bousingot : Petit bordel (bousin : bordel) d'où l'expression, "faire du bousin" pour "faire du bruit".
Bouyave : (ou bouillave) verbe transitif. Posséder sexuellement quelqu’un : « C'était bien tes cancevas ? Tu parles ! C'était nul ! Pas eu moyen de bouyave ! » Syn. baiser.
Bovarisme : Terme tiré du roman de Gustave Flaubert "Madame Bovary". Etat d'insatisfaction sexuelle conduisant la femme qui en est affectée à se réfugier dans l'imaginaire de ses fantasmes et éventuellement à chercher à les concrétiser. Ce thème est notamment traité dans le film de Buñuel "Belle de Jour" (1962, avec Catherine Deneuve). A ne pas confondre avec le bivarisme
Boyer d'Argens (Jean-Baptiste) : (1703-1771). Libertin (et non pas licencieux comme l'écrit Wikipedia !) et philosophe, il est l'auteur de "Thérèse Philosophe" ouvrage philosophico-érotique publié en 1748 et dont les propos font se rejoindre l'épicurisme et la philosophie des lumières.
Bradycubie : (néologisme) : (du grec brady : lent et du latin cubare : être couché) La bradycubie désigne le fait de pénétrer le vagin ou l'anus d'un partenaire à plusieurs reprises. L'homme s'introduit et se retire tour à tour et lentement. Cette pratique a pour effet de prolonger l'acte sexuel et de prévenir l'éjaculation précoce. Dans le Kâma-Sûtra, la bradycubie sert à satisfaire deux femmes enlacées. L'homme pénètre tour à tour l'une puis l'autre.
Braguette : Contrairement au soutien-gorge ou au porte-jarretelles, la braguette est une invention très ancienne, puisque le mot est l'un des rares d'origine gauloise utilisés dans la langue française…. Par contre, il faudra attendre 1960 pour que la fermeture éclair (ou zip) remplace ces foutus boutons qui avaient une fâcheuse tendance à se découdre. Néanmoins, une mode récente tend à réhabiliter les boutons. Pourquoi ? Mais pourquoi ? Notons que la braguette serait responsable de 30% des blessures des parties génitales chez les adultes.
Coincé de la braguette : personne se caractérisant par une absence complète d'ouverture d'esprit en matière de sexe.
Brandilles, brandilloires : Testicules. In Rabelais
Branlailler : Masturber. Suzanne et Louise sont avec René en cuisine, elles sont occupées à lui branlailler la pine.
Branler : Masturber
Branlette : C’est le nom commun (entre autres) qui désigne la masturbation, autrement dit une stimulation manuelle des organes génitaux. Mais la branlette n’est pas toujours manuelle quand elle se conjugue en d’autres langues :
1) "La branlette espagnole" : c’est la masturbation du pénis entre les seins d'une femme ou d'une transsexuelle. Le sexe placé en érection est ensuite animé par l'homme d'un mouvement de va-et-vient, la partenaire l'aidant en rapprochant ses seins afin de serrer le pénis. La cravate de notaire n'en est pas l'exact synonyme (voir cette définition). Pour les mots savants, vous avez le choix entre cinépimastie, coït intermammaire, mammagymnophilie ou encore mazophallation...
2) "La branlette grecque" : c’est la masturbation du pénis entre les deux les globes fessiers donc sans aucune pénétration.
3) "La branlette italienne" : c’est la masturbation du pénis entre les cuisses du/de la partenaire (face à face ou l'un derrière l'autre), surtout pratiquée par les couples gays. Le mot savant est coït intercrural. D'après d'autres sources, la branlette italienne signifierait le fist anal ! Allez savoir ?
4) "La branlette thaïlandaise" : c’est la masturbation pratiquée avec les pieds, pratique extrêmement prisée des fétichistes de cette partie du corps.
Braquos : 1. Pénis (généralement en érection) : « Avec Sophie, ça allait pas trop ! J'avais du mal à avoir le braquos au pieu ! » Syn. braquemard.
2. Erection.
Breloques : Testicules. In Rabelais
Bricolfrétiller : Vieux mot composé de bricoler et de frétiller, employé dans un sens obscène pour désigner l'acte vénérien
Brimborion : Petit objet dérisoire (Molière). Par extension, pénis sans intérêt. ''Range-moi ce ridicule petit brimborion/Je préfère mon godemiché sans morpion !'', testicules "qui ont l'art de pendre à la queue de l'homme comme les pompons à la tête d'un mulet."(Delvaux) ou clitoris (Rabelais)
Brisgoutter : Vieux mot hors d'usage (Rabelais) signifiant secouer, employé dans un sens obscène pour faire l'acte vénérien
Brosse à piquants : Utilisée à l'endroit ou à l'envers, voici un instrument pour jeux S.M. que vous avez forcément tout de suite à votre portée !
Brouette de Zanzibar : Position parfois décrite comme ceci : "La femme s’appuie sur ses mains. L'homme lui prend les pieds et la pistonne par-derrière, tout en avançant." Pourquoi pas, mais en fait la brouette de Zanzibar est à ranger avec plein d'autres expressions au rayon des pratiques érotiques imaginaires.
Elle m'a fait le pissenlit bulgare/ Et la brouette de Zanzibar - Pierre Perret, Olga, 1971
Broussailleuse : Se dit d’une femme exagérément poilue, bien sûr par rapport au "sexuellement correct" et aux normes esthétiques en vigueur.
Broute-minou : Excitation buccale du clitoris et des autres parties du sexe féminin, le mot savant étant selon le cas cunnilingus ou cunnilinctus.
Brown shower : Littéralement "douche marron" : autrement dit, "douche" de matières fécales.
Bukkake : Mot d’origine japonaise que l’on pourrait traduire par "douche de sperme".
Le bukkake ne se distingue de la douche blanche (voir "Douches sexuelles") que par son cérémonial : la fille (c’est très souvent une dame qui fait ça !) va recueillir l'ensemble du sperme de ses partenaires dans un récipient après qu'ils se soient masturbés, qu'elle les ait masturbés ou qu'elle les ait sucés, puis va tout boire et/ou s'enduire le corps de son contenu.
Bunga-bunga : Le terme a été "inventé" par Virginia Woolf au début du XXe siècle pour s'amuser des langues primitives. Il a été réactualisé récemment par Sylvio Berlusconi qui qualifiait ainsi ses parties fines. The Urban Dictionnary le définit comme "Un rituel érotique qui implique un leader puissant et un certain nombre de femmes nues"
Bureau : Dans l’argot de la prostitution, le bureau est le "studio de travail". Plus que de l'argot, il s'agit d'un véritable code permettant de ne pas se couper dans les conversations privées : « Allo, ? Oui je suis au bureau, je suis occupée avec un client » (merveilleux double sens).
Bustier : Pièce de l'habillement féminin ou type de soutien-gorge enserrant étroitement le buste et laissant les épaules nues.
Butch : Lesbienne adoptant les codes vestimentaires masculins. Gay affichant une virilité exagérée. :