Mercredi 1 juillet 3 01 /07 /Juil 18:52

Bibi chatouilleur : En 1901 apparurent les premiers préservatifs aux extrémités fantaisistes tels que le bibi chatouilleur, le crocodile, le rival protecteur, le voluptueux, le porc-épic, le velouté, le cristallin, le parfait, le cocorico, la Sainte-Nitouche...

Biche : Employé parfois pour désigner les prostitué(e)s travesti(e)s : « S’en aller voir les biches…»

Bière : L'une des expressions désignant l'urine dans le jargon de l'urolagnie

Bière de la mariée : Pipi d'une jeune fille (expression d'origine allemande).

Bifle : À l’origine, c’est un mot d’origine sud-américaine qui désignait un bâton de punition. Pour ce qui nous concerne ici, c’est un terme employé dans le monde du porno qui désigne tout simplement une "gifle" avec une bite.

Bifteck à corbeau : Vieille fille publique qui a servi de litière à tout un régiment ; vieille femme ; viande pourrie (insulte c/ prostituée)

Bigoudi : Sexe masculin. Il doit exister plus d'une centaine d'appellations imagées ou argotiques du pénis. Celle-ci a le mérite d'être à la fois rare et amusante ! « On apprend la vie secrète… de ceux qui trouvent dégourdi de montrer leur bigoudi » (Pierre Perret in "Lezizi")

Bigoudoche : Le cul, les fesses, l'arrière train (Jean-Claude Carrière, Les Mots et la chose, Plon)

Bigynisme : Triolisme entre deux femmes et un homme.

Bijoux de famille : Testicules

Billes : Testicules. In Rabelais

Biphobie : Rejet viscéral ou négation de la bisexualité. De façon inattendue, ce rejet émane autant des personnes hétérosexuelles que de la communauté homosexuelle, dont une partie n'admet pas qu'on puisse ne pas choisir de façon ferme et définitive. (On entend ainsi souvent dire qu'un bisexuel ne serait qu'un homo honteux !). De plus, un bisexuel est souvent assimilé à un libertin, ce qui le fait rejeter de ceux qui sacralisent à outrance la notion de couple.

Le bisexuel est avant tout un épicurien, et il en est du sexe comme de la gastronomie. Ce n'est pas parce qu'on est amateur de cuisine française qu'on doit rejeter la cuisine chinoise.

Bique et bouc : "Etre bique et bouc" c'est être bisexuel. Mais "être entre bique et bouc" a une signification plus technique : dans le cadre d'un petit train impliquant une femme et deux hommes, la bique est la femme, le bouc est l'homme en queue de train, et celui du milieu qui besogne la femme tout en se faisant sodomiser est donc entre bique et bouc !

Bisexualité : Comportement sexuel d'une personne acceptant à des degrés divers d'avoir des rapports aussi bien hétérosexuels qu’homosexuels… Et régalons-nous de ces définitions amusantes mais fort pertinentes envoyées par un lecteur : "Mecs qui aiment les mecs qui aiment les femmes qui aiment les mecs et les femmes » ou alors« Femmes qui aiment les femmes qui aiment les mecs qui aiment les femmes et les mecs."

Bital : Néologisme. Qui a rapport avec la bite. Un piercing bital

Bitch : Mot anglais signifiant "putain" mais pouvant être décliné en "salope", "garce" ou plus simplement "pute" (voir l’expression bien connue « Son of a bitch ! »).

Bite : Pénis. L'étymologie n'est pas évidente, on nous propose :

- Une déformation du mot "habiter" dans son sens ancien d'avoir des relations charnelles et encore utilisé dans l'expression "Etre habité par le diable".

- Une analogie de forme avec les bittes d'amarrage (du latin bitus)

L'usage du mot bite (comme celle du mot pine) fut interdite, en France sous peine d'outrage dans les médias et la littérature jusqu'en 1962 !

Bite sous le bras : (Avoir la bite sous le bras, revenir la bite sous le bras) Expression popularisée par Jacques Brel en 1977 (Knokke-Le-Zoute Tango). Revenir bredouille d'un "plan cul".

Bitonyme : De même qu'un toponyme désigne un nom de lieu, un bitonyme désigne... une bite(ou du moins l'un des innombrables synonymes.)

Bitophilie : Ce néologisme est en effet en passe d’être communément reconnu comme définissant un homme déclaré hétérosexuel mais qui, dans le même temps, est sexuellement troublé ou excité par la vue et/ou le contact d’un autre sexe masculin que le sien. Unbitophile n’est donc pas homosexuel : seul le pénis l’intéresse dans les rapports avec les autres hommes ; en revanche, en passant à l’acte, il devient bisexuel.

Et la femme alors nous direz-vous ? En principe, toutes les femmes hétérosexuelles seraient donc bitophiles : c’est une évidence que nous ne jugeons pas utile de souligner sauf… Sauf pour certaines, repoussées par le corps de l’homme et dont le seul intérêt serait pour elles ce qu’ils ont entre les jambes. Si, si, il doit bien y en avoir quelques-unes…

Bivirisme : Triolisme entre deux hommes et une femme. A ne pas confondre avec le Bovarisme

Black and white : Prestations érotiques diverses (show lesbien, massage, triolisme) où interviennent des partenaires de couleur de peau différente, en général blanche et noire. Accessoirement, c’est aussi une marque de whisky.

Blind date : Rendez-vous galant ou romantique effectué dans un lieu neutre et organisé par des tiers entre des hommes et des femmes (par exemple) qui ne se connaissent pas du tout. L’origine de ce système de rencontre nous vient des universités des Etats-Unis où, semble-t-il, elles sont moins aisées qu’il n’y paraît ; en franchissant l’Atlantique, c’est devenu un moyen rapide – mais pas forcément efficace – de faire se rencontrer des personnes pour qui le quotidien ne laisse plus de place aux sorties ou à la recherche de l’âme sœur.

Anita Blond Blonde Blondes : « On doit pouvoir rire de n'importe quoi, » disait Pierre Desproges qui, justement, ajoutait aussitôt : « mais pas avec n'importe qui ! ». Nous ne pensons pas être sur ce site fermé à l'humour, bien au contraire, encore faut-il qu'on ne tombe pas dans l'absurde. Certains sont en effet tentés de prendre les histoires de blondes au premier degré en méprisant celles-ci de façon viscérale et absurde. Il est intéressant de savoir l'origine de toutes ces histoires :

– Dans celles-ci, la blonde est toujours sinon demeurée, au moins nunuche. Cette image peu flatteuse de la femme vient d’une manie (un peu moins en vogue ces temps-ci) qu’ont eue certaines femmes américaines (étatsuniennes) à vouloir se teindre en blond sous prétexte que les blondes auraient plus de succès auprès des hommes. De là, l’équation blonde = pétasse devenait très facile…

– Une autre explication nous vient du Québec ou "blonde" veut simplement dire "femme" dans le langage populaire, qu’elle soit brune, rousse, noire, ou asiatique ! Il s'agit donc de blagues misogynes classiques sans différenciation de couleur de cheveux. Les québécois l'ont d'ailleurs repris de l'ancien français : dans son "Lexique érotique illustré", Alfred Delvau (1825–1867) définit ainsi le mot "blonde" : « Maîtresse, quelle que soit la couleur de ses cheveux ou de ses poils ». Sachant cela on ne peut que mesurer encore davantage l'idiotie de certaines de ces histoires…

Blow job : Mot anglais désignant la pipe.

Blowing : Voir « Soufflette ».

Bobinard : Synonyme de bordel.

Bobomalibole : Localisation essentielle du plaisir sexuel féminin, petit nom pour le minou de ces dames (Il me caressa la watchibole et le bobomalibole)

Bock : Récipient contenant un liquide destiné à un lavement. Le bock peut être en émail, en caoutchouc ou en plastique et peut contenir jusqu'à deux litres de liquide. Il est relié à l'anus du "destinataire" par un tuyau à l'extrémité duquel est fixée une canule.

Bodybody 03Body-body : Massage érotique pratiqué par le glissement sur votre corps de celui d'une charmante créature préalablement dénudée puis enduite d'huile parfumée. Bien évidemment le rôle des seins dans cette action est considérable !

bodybuilderBodybuildeuse : Néologisme désignant une personne pratiquant le bodybuilding (littéralement construction du corps), autrement dit une augmentation de la masse musculaire pouvant aller jusqu'à l'outrance. Les pratiquantes pouvant être objet de fantasmes, certaines d'entre-elles se sont lancées dans l'exhibition érotique, et même dans le porno parmi lesquelles les américaines Denise Masino (née en 1968, se limitant aux scènes lesbos) et Yvette Bova (née en 1962) ou encore la française Francesca Petitjean (née en 1963)

Bombasse : Jolie fille, excitante, sexy. Contrairement à la plupart des mots en asse : (bêtasse, blondasse, conasse, feignantasse, grognasse, pétasse, poufiasse, radasse..) celui-ci n'a pas à priori de connotation péjorative. (introduit dans l'édition 2014 du Petit Robert)

Bon de saillie : Avant 1946 : note de frais d'un fonctionnaire de la police des mœurs en planque dans un bordel et se faisant passer pour un client.

Bonaparte : Selon Echolalie un synonyme de Branlette Espagnole ou Cravate de notaire.

BondageBondage : Terme anglais que l’on traduira par "ligotage". Cette pratique est parfois associée au S.M., mais peut très bien s'en détacher. En effet, il s'agit d'abord d'un fétichisme impliquant des femmes ou des hommes ligotés ou attachés (certains disent bondagés) à l'aide de ficelages de cordes à la pose et aux nœuds assez savants (en fait c'est toute une science !). Le ligotage peut se faire avec ou sans suspension du sujet. Les japonais restent les grands spécialistes du genre (voir avec un sens légèrement différent « Shibari »).

Bonne (être) : Evaluation machiste dans le langage des banlieues. Etre bonne, c'est être "bonne à baiser". Parfois le terme est employé en cultivant l'ambiguïté qu'a prise désormais son sens. Ainsi une bonne actrice est-elle une actrice qui joue bien ou une actrice qu'on voudrait bien dans son lit ? (d'autant que les deux choix n'ont rien d'incompatible)

"Bonne quéquette dans vos légumes !" : Pas question de sitophilie ici. Expression équivalant à « bonne chance » en patois lorrain !

Bonnets : On parle bien sûr des bonnets de soutien-gorge ! Longtemps le bonnet est resté proportionnel au tour de poitrine et si les 95 et les 100 avaient la préférence de ces messieurs, ils n'étaient pas forcément automatiquement synonymes de grosses poitrines. Les profondeurs de bonnets furent classées aux États-Unis par très tôt parla Warner Brothers Corset Company, mais c'est seulement dans les années 50 qu'en France, la marque Empreinte s'y lança à son tour et proposa les A, B et C. Le D apparaîtra en 1960 et le E en 1962 ! Il fallut attendre la fin du XXe siècle pour que l'usage se généralise à l'ensemble des marques et que les habitudes optiques changent. Aujourd’hui, on ne dit plus « Elle fait du 100 ! » mais « Elle fait du E ! »

Boobs : Les seins en argot anglo-saxon, quasiment toujours employé au pluriel (au singulier boob signifie également "gaffe"). Quant à l'expression "I had a boobs job", elle n'a rien de graveleux, elle signifie : "je me suis fait refaire les seins"

Booker : Mot venant du jargon de l'escorting : c'est convenir d'un rendez-vous avec une escort-girl (ou un escort-boy).

Bordel : Nom générique désignant un établissement voué à la pratique de la prostitution.

Ce nom peut aussi bien désigner un hôtel de passe, une maison close ou des formules plus "modernes" comme les éros centers. Un peu d’histoire pour en connaître l’origine : en 1256, Louis IX alias Saint-Louis (!) réglementa la prostitution en imposant aux filles de tenir commerce hors de Paris (à l’époque, l’enceinte de Philipe Auguste). Elles s’installèrent alors dans des baraques en bois appelées bordes ; d’où le nom de filles bordelières... et donc de bordel. Les rues spécialisées furent baptisées de noms très poétiques comme rue Gratte-Cul et rue Tire-Boudin (aujourd’hui rue Marie-Stuart et rue Dussoubs, Paris II), rue Trace-Putain (aujourd’hui rue Beaubourg) ou rue Brise-Miche (qui porte toujours ce nom).

Borgne : Il s'agit de l'anus qui est comparé à l’œil. "V’là moi que je me retourne et que j’li fais baiser, sauf votre respect... mon gros visage... Ce qui a fait dire aux mauvaises langues qu’il a vu mon borgne" Rétif de la Bretonne, Les contemporaines communes, 1790.

Botte florentine : Mot issu du jargon des duellistes au fleuret et désignant un rapport anal.

Botulinonie : Forme de sitophilie (utilisation de la nourriture à des fins sexuelles : du grec 'sitos': 'blé', et 'philia': 'amour de'). Dans le cas de la Botulinonie, il s'agit de l'utilisation de saucisses, saucissons, andouilles en guise de godemiché.

Teton pinceBouboupisme : Excitation provoquée par le pincement des tétons (prodiguée par soi-même ou par un partenaire.)

Bouche glacée : Pratique consistant à se placer un glaçon dans la bouche, d’attendre quelques instants puis, sans le retirer de pratiquer au choix : un french kiss, une fellation, uncunnilingus, un anulingus, un suçage de sein, etc… D’une efficacité redoutable !

Bouffeur de blanc : Homme qui vit de la prostitution

Bougie : La bougie possède une triple connotation érotique :

– sa forme phallique peut en inciter certains à s’en servir de gode, ce qui est peu recommandable en raison des risques de ramollissement voire de fonte dus à la chaleur du corps ;

– la cire chaude qu’elle fait couler en se consumant est souvent utilisée dans les rituels S.M. : sa chaleur ne brûle pas et est parfaitement supportable si l'on prend certaines précautions ;

– enfin, l’éclairage qu’elle procure participe à une certaine ambiance érotique.

boule geisha Boules de geisha : Chapelet de boules (généralement deux, parfois trois) d'environ deux à quatre centimètres de diamètre, reliées entre elles par une cordelette et renfermant chacune une lourde bille.

À l’origine, ces boules étaient utilisées par les geishas qui les introduisaient dans l'anus de leurs amants ; elles étaient donc uniquement réservées à un usage masculin : au moment de la jouissance de ces derniers, elles tiraient sur la cordelette extrayant brutalement l'ensemble du chapelet. Le frottement des boules sur la prostate décuplait alors le plaisir de l'homme.

De nos jours, cette fonction semble oubliée et les boules sont utilisées pour la stimulation vaginale ou anale des deux sexes. Dans le cas d’une intromission vaginale, les boules peuvent être conservées relativement longtemps dans leur "écrin" et, comme chaque mouvement du corps fera bouger la bille, la boule donnera l'impression de vibrer et de stimuler les parois du vagin. On vend maintenant des boules vibrantes à piles (on n'arrête pas le progrès !).

Boulettes de Vénus : Testicules. In Rabelais

Boulevardière : Prostituée parisienne arpentant les Grands Boulevards (de la Madeleine à la République)

Bourdalou : Pot de chambre ovale en porcelaine ou en en tôle émaillée. L'origine du mot vient de la cour de Louis XIV où dans la chapelle royale, l'abbé Bourdalou avait l'habitude de faire des prêches interminables. Les femmes vêtues de robes longues et amples, emportaient en cachette leur bourdalou, le glissaient sous leur jupon, écartaient les jambes (il n'y avait pas de culotte à cette époque) et pissaient en plein prêche !

Hors sujet ici, le mot est aussi utilisé en chapellerie (ruban du chapeau) et en pâtisserie, elle désigne une tarte aux poires avec de la crème d'amandes... Hum miam miam le bourdalou !

Bourses : Enveloppe contenant les testicules. (Toujours employé au pluriel)

Bousingot : Petit bordel (bousin : bordel) d'où l'expression, "faire du bousin" pour "faire du bruit".

Bouyave : (ou bouillave) verbe transitif. Posséder sexuellement quelqu’un : « C'était bien tes cancevas ? Tu parles ! C'était nul ! Pas eu moyen de bouyave ! » Syn. baiser.

Bovarisme : Terme tiré du roman de Gustave Flaubert "Madame Bovary". Etat d'insatisfaction sexuelle conduisant la femme qui en est affectée à se réfugier dans l'imaginaire de ses fantasmes et éventuellement à chercher à les concrétiser. Ce thème est notamment traité dans le film de Buñuel "Belle de Jour" (1962, avec Catherine Deneuve). A ne pas confondre avec le bivarisme

Boyer dArgens Boyer d'Argens (Jean-Baptiste) : (1703-1771). Libertin (et non pas licencieux comme l'écrit Wikipedia !) et philosophe, il est l'auteur de "Thérèse Philosophe" ouvrage philosophico-érotique publié en 1748 et dont les propos font se rejoindre l'épicurisme et la philosophie des lumières.

Bradycubie : (néologisme) : (du grec brady : lent et du latin cubare : être couché) La bradycubie désigne le fait de pénétrer le vagin ou l'anus d'un partenaire à plusieurs reprises. L'homme s'introduit et se retire tour à tour et lentement. Cette pratique a pour effet de prolonger l'acte sexuel et de prévenir l'éjaculation précoce. Dans le Kâma-Sûtra, la bradycubie sert à satisfaire deux femmes enlacées. L'homme pénètre tour à tour l'une puis l'autre.

braguetteBraguette : Contrairement au soutien-gorge ou au porte-jarretelles, la braguette est une invention très ancienne, puisque le mot est l'un des rares d'origine gauloise utilisés dans la langue française…. Par contre, il faudra attendre 1960 pour que la fermeture éclair (ou zip) remplace ces foutus boutons qui avaient une fâcheuse tendance à se découdre. Néanmoins, une mode récente tend à réhabiliter les boutons. Pourquoi ? Mais pourquoi ? Notons que la braguette serait responsable de 30% des blessures des parties génitales chez les adultes.

Coincé de la braguette : personne se caractérisant par une absence complète d'ouverture d'esprit en matière de sexe.

Brandilles, brandilloires : Testicules. In Rabelais

Branlailler : Masturber. Suzanne et Louise sont avec René en cuisine, elles sont occupées à lui branlailler la pine.

Branler : Masturber

Branlette : C’est le nom commun (entre autres) qui désigne la masturbation, autrement dit une stimulation manuelle des organes génitaux. Mais la branlette n’est pas toujours manuelle quand elle se conjugue en d’autres langues :

1) "La branlette espagnole" : c’est la masturbation du pénis entre les seins d'une femme ou d'une transsexuelle. Le sexe placé en érection est ensuite animé par l'homme d'un mouvement de va-et-vient, la partenaire l'aidant en rapprochant ses seins afin de serrer le pénis. La cravate de notaire n'en est pas l'exact synonyme (voir cette définition). Pour les mots savants, vous avez le choix entre cinépimastie, coït intermammaire, mammagymnophilie ou encore mazophallation...

2) "La branlette grecque" : c’est la masturbation du pénis entre les deux les globes fessiers donc sans aucune pénétration.

3) "La branlette italienne" : c’est la masturbation du pénis entre les cuisses du/de la partenaire (face à face ou l'un derrière l'autre), surtout pratiquée par les couples gays. Le mot savant est coït intercrural. D'après d'autres sources, la branlette italienne signifierait le fist anal ! Allez savoir ?

4) "La branlette thaïlandaise" : c’est la masturbation pratiquée avec les pieds, pratique extrêmement prisée des fétichistes de cette partie du corps.

Braquos : 1. Pénis (généralement en érection) : « Avec Sophie, ça allait pas trop ! J'avais du mal à avoir le braquos au pieu ! » Syn. braquemard.

2. Erection.

Breloques  : Testicules. In Rabelais

Bricolfrétiller : Vieux mot composé de bricoler et de frétiller, employé dans un sens obscène pour désigner l'acte vénérien

Brimborion : Petit objet dérisoire (Molière). Par extension, pénis sans intérêt. ''Range-moi ce ridicule petit brimborion/Je préfère mon godemiché sans morpion !'', testicules "qui ont l'art de pendre à la queue de l'homme comme les pompons à la tête d'un mulet."(Delvaux) ou clitoris (Rabelais)

Brisgoutter : Vieux mot hors d'usage (Rabelais) signifiant secouer, employé dans un sens obscène pour faire l'acte vénérien

brosse098 Brosse à piquants : Utilisée à l'endroit ou à l'envers, voici un instrument pour jeux S.M. que vous avez forcément tout de suite à votre portée !

Brouette de Zanzibar : Position parfois décrite comme ceci : "La femme s’appuie sur ses mains. L'homme lui prend les pieds et la pistonne par-derrière, tout en avançant." Pourquoi pas, mais en fait la brouette de Zanzibar est à ranger avec plein d'autres expressions au rayon des pratiques érotiques imaginaires.

Elle m'a fait le pissenlit bulgare/ Et la brouette de Zanzibar - Pierre Perret, Olga, 1971

Broussailleuse : Se dit d’une femme exagérément poilue, bien sûr par rapport au "sexuellement correct" et aux normes esthétiques en vigueur.

Broute-minou : Excitation buccale du clitoris et des autres parties du sexe féminin, le mot savant étant selon le cas cunnilingus ou cunnilinctus.

Brown shower : Littéralement "douche marron" : autrement dit, "douche" de matières fécales.

Bukkake : Mot d’origine japonaise que l’on pourrait traduire par "douche de sperme".

Le bukkake ne se distingue de la douche blanche (voir "Douches sexuelles") que par son cérémonial : la fille (c’est très souvent une dame qui fait ça !) va recueillir l'ensemble du sperme de ses partenaires dans un récipient après qu'ils se soient masturbés, qu'elle les ait masturbés ou qu'elle les ait sucés, puis va tout boire et/ou s'enduire le corps de son contenu.

Bunga-bunga : Le terme a été "inventé" par Virginia Woolf au début du XXe siècle pour s'amuser des langues primitives. Il a été réactualisé récemment par Sylvio Berlusconi qui qualifiait ainsi ses parties fines. The Urban Dictionnary le définit comme "Un rituel érotique qui implique un leader puissant et un certain nombre de femmes nues"

Bureau : Dans l’argot de la prostitution, le bureau est le "studio de travail". Plus que de l'argot, il s'agit d'un véritable code permettant de ne pas se couper dans les conversations privées : « Allo, ? Oui je suis au bureau, je suis occupée avec un client » (merveilleux double sens).

BustierBustier : Pièce de l'habillement féminin ou type de soutien-gorge enserrant étroitement le buste et laissant les épaules nues.

Butch : Lesbienne adoptant les codes vestimentaires masculins. Gay affichant une virilité exagérée. :

 

 

Par lassilia - Publié dans : Dictionnaire
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Mercredi 1 juillet 3 01 /07 /Juil 18:49

B.A.P. : Abréviation pour "Bar À Prostituées". Ce genre d'établissement se nomme lui-même "Bar à hôtesses" et le business est organisé par le gérant avec des entraîneuses poussant le client à la consommation (souvent de champagne). La finalité suivant les lieux est soit la passe dans l'arrière-boutique, soit l'arnaque pure et simple.

B.B.C. : British Broadcasting Corporation, organe de radiotélévision britannique fondée en 1922. Mais qu'est-ce que ça vient faire ici ? C'est que BBC est aussi l'acronyme de Big Black Cock (Grosse bite noire) !

B.B.W. : Abréviation anglo-saxonne pour Big Beautiful Women (littéralement "Grosses Belles Femmes"). Ce terme évocateur est employé pour décrire les femmes dont le poids dépasse allègrement les 100 kg, faisant ainsi d’elles des objets de fantasmes et de désir.

BMCB.M.C. : Abréviation signifiant à l'origine "Bordel Militaire de Campagne" : il s’agissait d’un local où officiaient le plus légalement du monde (puisque sous couverture de la Grande Muette) des prostituées offrant leurs services aux soldats en campagne. Ce terme a acquis aujourd'hui une signification légèrement différente : il s’agit d’une camionnette, d’un camping-car ou de tout autre véhicule garé le long d'une route ou d'une forêt, et où officient une (ou plusieurs) prostituée(s) ; on parle maintenant de "Bordel Mobile de Campagne"…

B.M.S. : Acronyme américain signifiant "Bitchy Men Syndrome" (syndrome du mâle salopard) qui renvoi à P.M.S. Car les si les hommes n'ont pas de règles menstruelles, le comportement de certains d'entre eux pourrait laisser à penser qu'ils en ont, tellement ils leur arrivent de singer ce qu'ils pensent être le comportement féminin durant cette période. Tony, je ne sais pas qu'il a ce soir il doit avoir son B.M.S.

Babioles : Argot, synonyme de brimborions, c'est-à-dire les testicules

Back seat : Place arrière d'une voiture. On trouve sur l'Internet de nombreuses vidéos pornos s'y déroulant et portant le terme générique de Back seat.

Backroom : Littéralement "salle arrière", endroit très peu ou pas du tout éclairé, présent dans certains bars gays, clubs de rencontre, saunas... où l'on peut se prêter à des rencontres sexuelles.

Baculum : Sexe masculin. Le baculum (aussi appelé os pénien) est un os présent dans le pénis de la plupart des mammifères à l'exception notable du cheval, du kangourou, de la hyène, du lapin… et de l'homme (contrairement à ce que crut Henri IV jusqu'à l'âge de 40 ans). Il semblerait que le plus grand (à vérifier) soit celui du Morse ! On comprend pourquoi les Beatles ont aimé chanter "I'm the walrus" (Je suis le morse).

Baguettes chinoises : Instruments de dilatation de l'orifice anal dans lequel elles sont enfoncées une à une.

Bahuchushita : (voir le Kâma-Sûtra) : Placez votre femme sur un canapé, mettez ses jambes sur vos épaules, ramenez ses reins vers vous, léchez et pénétrez-la avec votre langue.

b anneau Bâillon-anneau : Comme le bâillon-boule, le bâillon-anneau est un accessoire utilisé lors de séances sado-masochistes ou de ligotage (bondage) et ayant pour fonction la privation de la parole. En revanche, il présente une certaine sécurité que le bâillon-boule n’offre pas - notamment en cas de régurgitation - et laisse libre la respiration par la voie orale ; on le préférera donc pour cette raison au bâillon-boule.

baillon boule Bâillon-boule : Accessoire utilisé dans les séances de sado-masochisme ou de ligotage (bondage) et ayant pour fonction la privation de la parole.

Mise en  garde : Il est extrêmement dangereux de laisser une personne seule avec ce genre d'objet : elle est tout simplement en danger de mort (risque de suffocation, d’étouffement en cas de régurgitation, etc.…) ! Ceci est également vrai quel que soit la nature du bâillon, à l'exception sans doute du bâillon-anneau. L'utilisation simultanée de bâillon et de bandeau sur les yeux peut avoir des conséquences catastrophiques ! Le soumis doit toujours pouvoir communiquer : on peut l'empêcher de se servir de sa bouche ou de ses yeux, jamais des deux simultanément !

baillon gode Bâillon-gode : Accessoire utilisé dans les séances de sado-masochisme. Nous laisserons à votre imagination le soin d'imaginer tout ce que l'on peut faire avec. Sachez cependant qu'il présente les mêmes inconvénients que la plupart des bâillons. (voir bâillon-boule)

Baise-cul : Il ne s'agit pas de sodomie comme on pourrait le croire mais d'une ancienne dénomination pour l'anulingus.

Baiser : 1) Action de donner un baiser, ce qui consiste en une légère aspiration par les lèvres, suivie ou non d'un petit bruit de bouche, sur une personne voire un objet à qui l’on veut démontrer de l'affection. Le baiser connaît également une variante à connotation plus sexuelle qui consiste à le faire sur les lèvres d'une autre personne puis à faire pénétrer sa langue dans la bouche du ou de la partenaire, qui peut en faire autant (est aussi appelé baiser amoureux, baiser profond ou french kiss par les anglophones). Il y a aussi une variante maorie ou inuit qui consiste à se frotter mutuellement le nez.

Synonymes : embrasser, donner un bisou, et en argot rouler une pelle, un patin, manger la menteuse, etc. Lors d'un baiser passionné fougueux, le pouls double son nombre de pulsations, le cœur pompe un litre de sang supplémentaire et on s'échange environ 250 bactéries !

2) Désigne le résultat de l'action de baiser.

Synonymes : bise, bisou pour un baiser chaste et en argot, un patin, une pelle pour un baiser plus profond.

3) Terme argotique ou populaire utilisé depuis le XIIème siècle signifiant avoir une relation sexuelle avec un partenaire (à noter que pendant cette activité, le pouls peut battre jusqu'à 150 pulsations par minutes). Certains jouent sur l'équivoque avec la précédente définition (voir Molière, in "Le malade imaginaire" avec la réplique « Baiserai-je, papa ? »). Cet exercice est, après la respiration, le clignement des yeux et la sustentation, la chose la plus pratiquée au monde (on ne citera pas ici la quantité innombrable de synonymes !).

4) Terme populaire désignant l’action de tromper, posséder ou duper quelqu’un. Ce sens n’est évidemment pas sans rapport avec celui désignant le fait d’avoir un rapport sexuel !

capucineBaiser à la capucine

 : Jeu pendant lequel un homme et une femme vont tenter de s'embrasser sur la bouche alors qu'ils sont dos à dos et se tiennent par les mains… Essayez donc pour voir !

Baiser eskimo : Le baiser eskimo ou inuit est une façon de s'embrasser en frôlant le nez du partenaire au moins deux fois de suite, ce qui est toujours plus sensuel que les gens qui s'embrassent dans le vide ! Cette pratique existe aussi chez les polynésiens. (Tiens ! En parlant d'eskimos vous savez pourquoi ils adorent aller au cinéma ? Parce qu'ils se font sucer à l'entracte...

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Baiser florentin : Ce joli terme servait à désigner le baiser amoureux jusqu'au XIXéme siècle, Avouons que c'était tout de même plus poétique que french kiss

Baiser indien : Il s'agit d'un baiser pratiqué immédiatement après une fellation menée à son terme (éjaculation) ; ainsi, celle ou celui qui a recueilli le sperme dans sa bouche va, en embrassant son partenaire, le lui restituer. Ce n'est pas si évident que cela d'autant que l'acte se situe pour celui qui vient de jouir en pleine période de stress post-éjaculatoire...

Pierre Perret propose lui, une définition bien plus fantaisiste : "On s'embrasse trois fois sur le cul / Et on dit coucou tu m'as eu !"

Baiser japonais : D’après Lio (extrait de ses souvenirs in "Pop model" co-écrit avec Gilles Verlant) :

« Gainsbourg s'assoit à côté de moi sur le lit. Et le voilà qui veut m'apprendre le baiser japonais. En fait, c'est un genre de blague : il faut plaquer ses lèvres sur celles de votre victime et lui souffler dans la bouche ; et après si le cœur vous en dit, transformer le baiser japonais en roulage de pelle réglementaire... »

Comme pour le baiser indien, Pierre Perret propose une définition tout autant fantaisiste : « On avale un grand bol de lait / On s'embrasse trois fois sur les seins / Et puis on dit plus rien ! »

Baiser marron : (ou German Kiss) : Il s'agit d'un baiser pratiqué immédiatement après un anulingus ou une éjaculation intra rectale. Il est possible aussi de transformer ce baiser allemand en baiser indien et partager le sperme sortant de l’anus avec son émetteur ou avec d’autres partenaires. C’est un jeu dangereux pour la santé des participants, le risque infectieux est redoutable.

Baiser noir : L'anulingus qui se dit aussi "beso negro" en argot castillan.

Balanophobie : Peur du gland ou de façon plus explicite : crainte exagérée du gland du pénis. Vous avez dit "Bizarre"... ?

balayette Balayette infernale : Sans doute la plus mystérieuse de toutes les pratiques sexuelles ! Personne ne sait ce que c’est et c'est voulu ainsi : ce terme que l'on retrouve dans plusieurs chansons de salles de garde ne signifie rien, sinon une pratique érotique imaginaire... Personne n'a jamais à ce jour, décrit une balayette infernale !

Balcon : On retrouve ce mot dans deux expressions :

1) "Faire le balcon" : se disait d’une courtisane lorsqu’elle était disponible. En effet, certaines courtisanes avaient l’habitude de faire savoir par un code tangible si elles étaient visitables ou pas : par exemple, un vêtement sur une chaise au balcon signifiait que la voie était libre, la chaise sans rien qu’il fallait attendre son tour... Ce système existe encore aujourd’hui mais différemment : rideau passé sur l’espagnolette, voilage ou volet placé d’une certaine façon, petit spot derrière la vitre, etc.…

2) "Il y a du monde au balcon" : cette seconde expression trouve peut-être dans la première sa véritable origine. Il y aurait donc eu glissement sémantique jusqu’à la signification actuelle : se dit d’une femme à la poitrine avantageuse que les balconnets de son soutien-gorge mettent en valeur...

Baldazzini2000Baldazzini (Roberto) : Cet auteur de bande dessinée né en 1958 en Italie s'est notamment spécialisé dans les histoires mettant en scène des transsexuelles hyper sexy. Leur féminisation est poussée jusqu'à son paroxysme, puisque s'il n'y avait pas la présence affirmée des pénis, rien ne distinguerait ses personnages des pin-up classiques.

Ballbusting : Pratique sado masochiste pendant laquelle le soumis masculin va recevoir des coups de pieds au niveau des organes sexuels. (le pendant pour les soumises se nomme le Cuntbusting)

Ballestrou : Mot composé de balayer et trou, employé dans un sens obscène pour désigner le membre viril. (Glossaire érotique de la langue française depuis son origine, p. 32)

Balloches : Couilles, testicules (Dictionnaire d'argot et du français familier). En anglais : balocke. In Rabelais

Balottes : Testicules. In Rabelais

Balustrines : Testicules. "Ça m'en touche une mais ça ne fait pas bouger l'autre..." (J. Chirac)

BambiBambi : (Marie-Pier Ysse) : Transsexuelle française née en 1935. Elle s'est produite sous le nom de scène "Bambi" et a été meneuse de revue au Carrousel de Paris pendant environ 20 ans. Elle obtint simultanément des diplômes universitaires et devint professeur, emploi qu'elle exerça 25 ans à Garges-Lès-Gonesse. En 2013, un film documentaire réalisé par Sébastien Lifshitz lui a été consacré.

Bandaison : Erection. "La bandaison, papa, ça ne se commande pas" (G. Brassens, Fernande, 1972)

Bandeau : Le bandeau sur les yeux est très présent dans les scénarios érotiques. Être pour ou contre n'a aucun sens : tout n'est qu'une question d'utilisation ! Il faut néanmoins préciser deux choses :

– Le cerveau est conditionné pour recevoir une multitude d'informations transmises par les sens. Si l'un de ces sens est désactivé (comme ici la vue), les autres vont devenir beaucoup plus réceptifs : simple phénomène de compensation mais qui explique bien des choses. Ce petit éclaircissement militerait donc en faveur du bandeau.

– Ce qui est en revanche beaucoup moins sympathique, c'est ceux qui profitent du bandeau sur les yeux de leur partenaire pour leur imposer "par surprise" des pratiques ou des partenaires qu'ils n’auraient pas acceptés en situation normale.

Bander : Etre en érection

Bandonéon : Mais non, ce n'est pas un individu sexuellement excité par la lumière artificielle !

Barbadjouj : Comme dit le site écholalie, c'est le minou de ces dames. (Vient de l'occitan certainement, par analogie de forme avec une plante grasse résistante)

Barbarella : Sans doute la première héroïne de bande dessinée délibérément érotique, dessinée par Jean-Claude Forrest et parue dans "V-Magazine" en 1962. Reprise en album en 1964, ses aventures furent portées à l'écran en 1968 dans une nunucherie signée Roger Vadim mais sauvée partiellement par la présence de Jane Fonda. Tout cela a considérablement vieilli...

Barbeau : Souteneur de filles ; membre de la grande famille des maquereaux - qui n'a rien de commun que le nom - avec la grande famille des scombéroïdes (Alfred Delvau - "Dictionnaire érotique moderne")

Barebacking : Pénétration anale volontairement non protégée entre hommes. Il va s'en dire qu'à l'époque où nous vivons, cette pratique s'assimile à de l'irresponsabilité totale !

Barque : Position de pluralité avec trois hommes et une femme : la femme s'empale sur un homme en le chevauchant assise sur ses genoux et dans le même temps, pratique simultanément fellation et masturbation sur les deux autres placés de chaque côté.

Barre ecartement Barre d'écartement : Utilisée en BDSM et posée entre les deux chevilles, la barre d'écartement permet une immobilisation des membres inférieurs. Certaines sont coulissantes et réglables

Barry : (comtesse Jeanne du) : (1743–1793) Elle fut la favorite de Louis XV et avait l'habitude de se torcher avec de la dentelle ! Elle fut raccourcie définitivement par la révolution sans que ceci ait de rapport avec cela…

Bathysylvivespero-sonobuccinophile : Ce terme définit le pervers qui aime le son de cor le soir au fond des bois. Du cor et non du corps.

Bâton à un bout : Le membre viril, — le seul bâton qui n’ait qu’un bout, en effet, c’est le bâton à un bout qui me pend entre les jambes (Delvau,1864)

Bâton pastoral : Membre viril. "Il lui montre son bâton pastoral tout rougeâtre et enflé."

Battre son quart : (ou faire son quart) : Aller et venir d’un trottoir à l’autre, à l’exemple de Diogène qui cherchait un homme. Les filles de maison font à tour de rôle, pendant quinze minutes, le quart devant leur porte, comme des sentinelles. Mot à mot : faire le quart d’heure. (Rigaud, 1888)

Baubo2 Baubophilie : Exhibitionnisme féminin des parties sexuelles : Il existe un texte de la mythologie grecque dans lequel Baubo retrousse sa jupe pour exhiber sa vulve à la déesse Déméter afin de la distraire de ses soucis familiaux ! (Ah ces Grecques !)

Baudouinage : Coïter comme le font les "baudets", les ânes. Baudet est en effet le nom familier, populaire, de l'âne. Et ce nom lui est venu de l'ancien français "bald", lascif...

Baveuse : Se dit d'une fellation pratiquée comme il se doit. Accessoirement, se dit aussi d’une omelette pour les mêmes raisons.

BDSM : Acronyme né à la fin des années 60 dans les milieux sado-masochistes gays des Etats-Unis. C'est une activité réalisée entre adultes consentants, qui comporte des pratiques de bondage et de discipline (B & D), de domination et de soumission (D & S) et/ou de sadomasochisme (S & M), sans engendrer aucun préjudice moral ou physique aux pratiquants ou au public présent. Contrairement à l'appellation SM (Sado-masochisme) qui a encore la vie dure en France, le BDSM pose d'emblée les principes du SSC (Safe, Sane and Consensual)

Bear : voir Nounours

Beautés occidentales : Les fesses... Les seins étant les "beautés orientales"... Mais ne comptez pas sur nous pour vous dire pourquoi !

Beaver : Mot anglais pour désigner le castor (dérivé du vieux français bièvre) mais qui sert aussi à désigner le sexe de la femme. Le sachant on comprend mieux le jeu de mot "Save a tree, eat a beaver " qui traduit en français par "Sauvez un arbre, manger un castor" perd tout son sens grivois !

Béchamel : Sperme, réf Echolalie, listes coquines. « Envoyez la béchamel ! »

Belette : Une fille, plutôt jolie, dans l'argot des banlieues."Un blaireau sur un banc passait sa journée à regarder passer les belettes."

Beliner : S’accoupler, coïter en parlant des ovins. (Des ovins, pas des Ovnis !)

Marguerite Bellanger Carrier BelleuseBellanger (Marguerite) : (née Julie Lebœuf, 1838-1886). D'abord écuyère dans un cirque, puis actrice de théâtre à Paris, elle devint vite une demi-mondaine recherchée et sera la maîtresse de Napoléon III de 1862 à 1866. Emile Zola la cite comme une amie de Nana. A la chute de l'Empire, elle passe en Angleterre et s'y fait épouser par un noble anglais et mène une vie rangée. A noter que son frère Jules qu'elle employait comme jardinier a hérité d'une partie de sa fortune et s'est fait construire une "belle maison" avec !

En illustration le magnifique buste que réalisa le sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse

Belle de jourBelle de jour : Film de Luis Buñuel (1967) avec Catherine Deneuve dont les thèmes sont : le fantasme féminin de la prostituée, les fantasmes de soumission, et lebovarisme.  Film magnifique dans lequel Catherine Deneuve n'a jamais été aussi belle. Comme d'habitude Buñuel ne fait pas de film pour "juger" mais pour montrer, pour interroger et pour déranger nos certitudes. A la servante du bordel qui lance à Deneuve "ça ne doit pas être drôle tous les jours", celle-ci répond avec un sourire désarmant "Qu'est-ce que vous en savez ?" A noter que le film contient une réplique que seuls comprendront les initiés : à un moment Geneviève Page (la tenancière du bordel) parlant de Deneuve dit d'elle, "c'est une perle", je vous invite à en consulter la définition.

Belle époque : On a qualifié ainsi et a posteriori la période allant de 1879 (élection de Jules Grévy à la présidence de la République à 1914 (déclenchement de la première guerre mondiale). Elle fut caractérisée par d'importantes découvertes scientifiques, des innovations technologiques et un renouveau artistique et littéraire. C'est aussi une période de paix, de relative insouciance et aussi celle de l'apogée des cocottes. Après 1918, rien ne sera plus pareil.

Temps JadisBelles dames du temps jadis (les) : (I Løvens tegn, Encore plus, In the Sign of the Lion) Film de Werner Hedman (1976). Sans doute l'un de ses films les plus soignés du point de vue esthétique, puisqu'il se déroule en costumes. L'intrigue (une histoire farfelue de manuscrit) n'est que prétexte à nous montrer les ébats de jeunes et jolies jeunes filles magnifiquement photographiées (notamment la très belle Gina Janssen), prouvant par-là à qui ne le saurait pas encore, que non seulement on peut faire du porno sans vulgarité mais qu'en plus on peut le rendre beau ! On retiendra notamment la scène démente du quadrille d'amour, celle du paravent danois et une autre où l'on vous explique ce qu'est une culotte d'amour japonaise (un slip-gode). Probablement l'un des meilleurs films du genre, qui connut son petit succès à l'époque et qui est aujourd'hui injustement tombé dans l'oubli. Quelques images ici

Bench marking : Test comparatif... « Fais un bench marking entre Jean-Bernard et Thibault et tu verras bien quel est le meilleur coup ! »

Benkert (Karl-Maria) : (ou Karl-Maria Kertbeny) Ecrivain hongrois (1824-1882). Il fut un précurseur dans la défense de droits des homosexuels. (Il est d'ailleurs l'inventeur du mot "Homosexualité")

Berlingot : Le membre viril (Delvau, 1864)

BernetBernet (Jordi) : Dessinateur catalan né en 1944, il s'est fait connaître pour sa série Torpédo, mais nous intéresse ici surtout pour être l'auteur de l'excellente série Claire de Nuit, et de Bang Bang sur un scénario de Carlos Trillo.

Sarah BernhardtBernhardt (Sarah) : (1844-1923) Considérée comme l'une des plus grandes comédiennes françaises de tous les temps, humaniste et grande collectionneuse d'amants des deux sexes, elle se fit repérer en 1874 par la police (alors qu'elle triomphait à la Comédie française dans Phèdre). C'est la Police qui l'inscrivit dans son registre des courtisanes et rendit compte de ses relations tarifées avec Gambetta, Ducasse et Rémusat. Ce dernier s'y plaignait "Que lorsqu'il arrivait chez Sarah rue de Rome n°4, il était parfois obligé de faire antichambre, en attendant que l'un ou l'autre de ces messieurs soient sortis..."(Registre BB1 de la préfecture de police. Fiche 158. 1875). Sarah Bernhardt aimait à dire sur le ton de la plaisanterie qu'elle ignorait si son fils était l'œuvre de Victor Hugo, de Gambetta ou du général Boulanger ! Contrairement à ce qu'affirme une légende tenace, elle ne joua jamais au théâtre avec une jambe de bois, ne fut amputée qu'à l'âge de 70 ans et refusa de porter une prothèse sur scène.

 

 

Par lassilia - Publié dans : Dictionnaire
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Mercredi 1 juillet 3 01 /07 /Juil 18:34

Bonjour les curieux.

Nous étions 5 sites hébergés chez voila.fr. 5 Sites assez différents, mais ayant en commun une saine décontraction en qui concerne les choses du sexe et une volonté de ne pas de prendre au sérieux

Ces 5 sites sont

Le site de Sacha Tchenko ou l'amour des femmes

Le site de la princesse Marjorie, comtesse d'Artichaut

Le petit dictionnaire du sexe de Lassilia

Lena Web : Femmes intrigantes, La prostitution illustrée par les arts, les grandes courtisanes

Niko solo : Art graphique et érotisme, pastiches et autres bricoles

 

Voila fermant ses sites en novembre prochain, il fallait bien survivre. Pas facile de trouver un hébergeur gratuit qui ne fasse pas la tronche quand il y a trop d'érotisme. Alors nous avons décidé de bloger sur Erog.

Le rapatriement de nos textes et images sera lent, mais il se fera, et puis puisque Erog le permet nous ne nous priverons pas d'aller bien plus loin dans nos textes et illustration quand les sujet s'y prêteront

Bon surf

Bonjour

 

L'image n'a rien à voir mais elle est plaisante !

Par lassilia
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Mercredi 1 juillet 3 01 /07 /Juil 18:18

Le site de Voila.fr ayant pris la décision de fermer ces portes (ouh, les vilains pas beaux !), je rapatrie ici ce qui était publié là-bas et notamment ce joli dictionnaire coquin.

Ça prendra plusieurs semaines, je vais d'abord rapatrier tout ce qui ressemble à du texte, les illustrations (forcément coquines) viendront en leur temps )

Bisous

Par lassilia
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Mercredi 1 juillet 3 01 /07 /Juil 17:54
 

A-level : Sodomie dans le code des annonces américaines. : En Grande-Bretagne le nom prête à confusion puisqu'il est l'abréviation de Advanced Level (Niveau Avancé), examen passé à la fin du cycle secondaire.

A.S.V. : Abréviation employée sur certains forums (ou forii) de discussions signifiant "âge–sexe–ville". Celui ou celle qui demande l'ASV de l'autre oublie bien souvent que la réponse, virtuelle, n’engage que celui ou celle qui la donne.

A.T.M. (ou A.2M.) : Abbreviation de Ass to Mouth. : Voir « Ass to mouth ».

A.T.W. : Abréviation pour Around The World (autour du monde). On dit de quelqu’un qu’il est ATW lorsqu’il pratique l'anulingus aussi bien comme receveur que comme donneur. On emploie aussi le terme "rimming".A

AAA : La popularisation outrancière par les médias de cet acronyme financier a suscité quelques pastiches plaisants sur les sites d'annonces coquines comme "A l'aise, A poil et A ta disposition" ou "A poil, Au pieu et Au cul".

Abolitionnisme : Point de vue politique sur la prostitution refusant de la pénaliser en tant que telle (au titre que toutes les prostituées seraient d’abord des victimes) mais pénalisant ses activités connexes (proxénétisme) et publiques (racolage). Ce point de vue est celui qui a été adopté par l’ONU et la majorité des gouvernements. Comme toute position centriste, la façon dont l’abolitionnisme est appliqué sur le terrain par les autorités est très variable en fonction des états, des époques et des équipes gouvernementales. Aux principes de liberté individuelle, l’abolitionniste répondra souvent par des arguments d’ordre moral-subjectif (l’activité serait toujours dégradante, toujours aliénante, etc...). L’abolitionnisme oublie (ou nie) deux choses essentielles : l’existence d’une prostitution librement choisie et consensuellement pratiquée et d’autre part la fonction sociale de la prostitution. : Voir "Prohibitionnisme" et "Réglementarisme".

Abril04 Abril Victoria : Actrice espagnole née en 1959. Sans doute l'une des rares vedettes de cinéma que nous avons eu le plaisir de voir uriner dans un film ("Attache-moi" (1989) de Pedro Almodovar). En fait, après avoir vu Victoria s'asseoir sur le siège, on ne distingue pas réellement le pipi mais on en entend le bruit.

Abus sexuel : Rapport sexuel obtenu contre la volonté d'une personne par rapport de force, chantage ou marché de dupes.

Accoupaudir : Coïter. Etymologiquement le mot, dérivé de l'ancien français coup, signifie cocufier (dictionnaire érotique de Pierre Guiraud)

Acomoclitisme : Fétichisme sexuel des pubis glabres. Cela signifie, par exemple, que pour l'homme pratiquant l'acomoclitisme, la vue des grandes lèvres rasées de sa partenaire est une source d'excitation sexuelle.

Acotomoclitisme : voir Acomoclitisme

Acrotomophilie : Attirance sexuelle pour des personnes amputées ou par extension blessées. Certains demandent ainsi à leur partenaire de se plâtrer (ou de se bander) un bras, une main, un pied, une jambe, avant tout rapport...: Le film de David Cronenberg, Crash (1996) illustre brillamment cette paraphilie, tous les protagonistes étant des blessées de la route.

Actéoniser : Cocufier. Le mot vient d'Actéon, chasseur de la mythologie grecque qui n'était pas cocu mais qui surprit un jour Diane à poil, laquelle le transforma en cerf pour lui apprendre à vivre ! Alors quel rapport ? Et bien : le cerf a des cornes qui sont les attributs du cocu (en vérité le cerf aurait plutôt des "bois", mais on ne va pas chipoter)

Actif : Notion employée principalement dans les rapports homosexuels ou hommes/transsexuelles. L'actif est celui qui reçoit la fellation et/ou qui sodomise son partenaire. L'actif est souvent connoté comme dominant ce qui constitue un regard archaïque sur ces rapports : jadis la distinction actif/passif prétendait calquer les rapports hommes/femmes de l'époque dans lesquels l'homme dominait. (D'où la question stupide qu'on entend encore parfois : Qui c'est qui fait l'homme ?"). Aujourd'hui, s'il est vrai que certains sont plus passifs qu'actifs et vice-versa, on sait que la limite peut être floue, au point que certains se disent autoreverse.

Addiction sexuelle : Terme dérivé de l'anglo-saxon. La dernière trouvaille des tenants de l'ordre moral et de la répression sexuelle ! Ils ont donc inventé ce mot qui tente d'assimiler "l'obsession" sexuelle à la toxicomanie (et qu'il faudrait donc soigner comme telle !)

Adult babies : Adeptes du fantasme du nourrisson. Comme dans le SM, il y a différents degrés et différentes approches. Pour certains cela est d'abord un jeu : on redevient alors pendant un court moment un nourrisson qu'on lange, qui fait pipi dans ses couches, que l'on rechange... Psychologiquement parlant, ce fantasme s'assimile aux scénarios de soumissions. Dans le film "la carrière d'une femme de chambre" (Dino Risi, 1976) Agostina Belli s'occupe dans un bordel d'un client animé d'une telle passion)

Agace-Pissette : En fait, la pissette, c'est la bite, le zizi, le pénis, l'organe génital mâle, la biroute, la queue et tutti quanti, cette chose toute chaude qui parfois bande et parfois débande et parfois hélas refuse de bander... et qui aussi pisse. Et l'agace pissette, avec ou sans trait d'union, que l'on appelle aussi communément au Québec simplement une agace, hé bien c'est une allumeuse, pas une professionnelle, non, plutôt une qui a l'air de vouloir, qui fait comme si, qui se trémousse, se fait toute sexy, mais qui se faufile, qui se débine au moment de faire, quand le mec est allumé.

Agacer le sous-préfet : Se masturber (site "Echolalie")

Agalmatophilie : Fétichisme des poupées gonflables !

Lya Lys Âge d'or (l') : Film de Luis Buñuel (1930). Délire surréaliste qui fit scandale à l'époque et qui a toute notre sympathie. On peut y voir une séquence assez rare où Lya Lys suçote avec passion les orteils d'une statue. :

Agénobiosis : Couple marié qui consent à vivre ensemble sans sexe.

Agoraphilie : Mot employé (pour la première fois ?) par Erik Orsenna dans son livre "L'exposition coloniale" (prix Goncourt 1988) qui signifie le contraire de l'agarophobie, donc : l'amour des places publiques, la passion des foules. Depuis, le terme a subi un glissement sémantique connoté sexuellement et signifie la recherche de possibilités de pratiquer l'acte sexuel dans des lieux publics ou semi publics (et dans lesquels on risque de se faire surprendre !).

Agrexophilie : Variante de l'exhibitionnisme : ici il ne s'agit plus de se montrer mais de prendre plaisir à faire l'amour en se sachant observé.

Aiguillonner : Travailler du bout de la langue sur un vit, ou sur un clitoris (Dictionnaire érotique moderne d'Alfred Delvau) « ...Dés lors, il a le nez sur la céleste mappemonde, et sa langue amoureuse aiguillonne le brûlant bijou » (Aphrodite)

Ajournement de fesses : Expression grossière et ancienne signifiant un rendez-vous d’amour. (Glossaire érotique de la langue française depuis son origine jusqu'à nos jours, d'Auguste Scheler).

Albuginée : Tissu à la fois épais et solide qui entoure les corps caverneux et leur permet, une fois gonflés de sang lors de l'érection, d'acquérir une rigidité importante. Or, même solide, cette albuginée, soumise à des forces de flexion trop violentes, peut se déchirer. Aussitôt, une douleur apparaît, parfois accompagnée d'un hématome qui peut être important. On parle alors à tort de fracture du pénis.

Alcibiadiser : Agir en homo passif, se laisser enculer. Dico "tronche de bite"

Alexandrie : Ville d'Egypte fondé en en -331 par Alexandre le Grand. A la fin de l'Antiquité, les prostituées d'Alexandrie avaient l'habitude de graver l'envers de leurs initiales sous la semelle de leurs sandales afin que le client éventuel puisse les lire sur le sable de la plage, identifier la femme en question et se diriger vers son lieu d'activité.

Algolagnie : Expression pathologique d'une douleur voluptueuse. (du grec algos, douleur, et lagneia, commerce intime) Plaisir sexuel lié à une douleur ressentie ou suscitée.

Alibofis : Attributs virils. (Parler marseillais) "Un coup de genou dans les alibofis, ça calme."

Lambert Wilson2010Aller aux renseignements : Palper discrètement les fesses d'une personne... pour tester les réactions. Sur l'image, Lambert Wilson va aux renseignements auprès de Sabrina Ouazani en marge du festival de Cannes en 2010.

Aller chez le voisin : Argot. Pratiquer une sodomie après avoir accompli une pénétration vaginale.

Aller se crosser avec une poignée de braquettes : Québécisme : Se crosser: se masturber. Une braquette est un petit clou très pointu à tête plate. Dire à quelqu'un d'aller se crosser avec une poignée de braquettes, c'est l'envoyer se faire enculer par un cactusanusus enflammé. L'exemple qui suit l'exprime bien : "Vas te crosser avec une poignée de braquettes et te faire enculer par un pieux chauffé à rouge."

pinces01d Alligator : On appelle génériquement pinces alligator toutes les pinces à seins aux extrémités dentées. Cela va de la simple pince à torchon très bon marché, jusqu'à des systèmes se bloquant à l'aide d'une vis. A employer sur la pointe des seins de madame ou de monsieur pour plaisirs raffinés

Allosexuel : Néologisme qui se veut un terme unificateur pour la diversité sexuelle. Il inclut toute personne éprouvant des attirances sexuelles et étant confrontée à celles-ci, à de la discrimination ou à des questionnements face à son orientation sexuelle et/ou son identité de genre.

Alluring : Terme utilisé sur les sites de rencontres anglo-saxons pouvant se traduire par séduisant(e)

Alphonse : Proxénète : Mot popularisé après le succès de la pièce d'Alexandre Dumas fils, Monsieur Alphonse (1873)

Amaurophilie : Et voici le fameux bandeau sur les yeux ! L'amaurophilie c'est la fantaisie sexuelle d'avoir des rapports avec un partenaire qui ne voit pas l'autre (bandeau, pièce obscure...).

Amazones Amazone : 1) Fantasme se référant à la légende des Amazones et à leur organisation matriarcale (voire paramilitaire) de domination des femmes sur les hommes. Ce fantasme est aussi bien présent chez les femmes (il y a des sites expliquant par exemple comment une femme peut dominer un homme pendant un corps à corps) que chez certains hommes qui y retrouvent de quoi alimenter leur masochisme.

2) Le thème des Amazones antiques a inspiré plusieurs cinéastes avec plus ou moins de bonheur ; la meilleure réussite du genre est sans doute "Les Amazones" de Terence Young en 1973 (qui est aussi l'auteur de plusieurs James Bond "historiques").

3) Nom catégoriel donné sur les sites américains aux femmes pratiquant le body- building à outrance.

4) Prostituée "racolant" au volant de son véhicule.

5) Position amoureuse : en fait une variante de celle d'Andromaque mais où la femme chevauche son amant sur le côté à 45°.

Amortisseurs : Les seins de la femme.

l amour a chevalAmour à cheval (l') : Film italien de Pasquale Festa-Campanile (1968) injustement méconnu réunissant Catherine Spaak et Jean-Louis Trintignant. Mimi (Catherine Spaak), jeune veuve ne connaissant rien au sexe, décide de rattraper son retard. On a alors droit à un véritable catalogue de fantaisies sexuelles : exhibitionnisme, voyeurisme, sadomasochisme, flagellation, fessée, fantasme du docteur, fantasme de la prostituée, fantasme du viol, formicophilie, et l'equus eroticus (qui deviendra "son truc"), le tout dans une ambiance très décontractée qui lui fera "mener la barque" jusqu'au bout. Le titre original italien "La Matriarca" était d'ailleurs beaucoup plus adapté au sujet.

Amphigame : L'un des synonymes de "hermaphrodite".

Anaclitisme : Sorte de fétichisme concernant les objets ou les attitudes associées à l'enfance (couche...).

Anaïs : Nom modernisé d'Anahid, déesse mère de l'Arménie, déesse du destin, de la fertilité, de la Lune, de la sagesse, de la sagesse, de la victoire mais aussi de la prostitution. Appelé aussi, Anâhita (Perse) Anaïtis, Anahitis, Armaz (Géorgie)

Analocuthe : Ce mot à consonance grivoise trouvé sur le net n'existe (malheureusement) pas. Il s'agit d'une déformation d'anacoluthe qui est une rupture syntaxique dans un discours : "Gisèle, c'est comme Carole, elles adorent sucer !"

Anandryne : Femme qui n’aime pas les hommes, ou au moins leur préfère les femmes pour se livrer au libertinage et à la fouterie. Sapho était anandryne ; elle avait un long clitoris et s’en servait comme un homme de son vit avec les femmes. Horace appelait Sapho "Mascula", femme mâle, femme hommesse, comme le dit Mirabeau dans son Erotika Biblion. Les Vestales à Rome, les Gymnopédistes à Sparte, instituées par Lycurgue, étaient anandrynes

Anaphrodisiaque : (ou antiaphrosidiaque) : aliments ou substances réduisant la libido tels que le réglisse, le houblon, la marjolaine, le camphre, le bromure, le nitrate de potassium (l'additif de conservation E252, utilisé en charcuterie)

Anasyrma : Le geste rituel de l’anasyrma : l’homme travesti en femme relève ses robes sur son sexe, geste sacré qui renvoie à l’origine des hommes, à la procréation mythique.

soubrette012Ancillaire : Provient du latin ancilla qui est un diminutif de "ancula" (sic) pour "petite bonne". Adjectif en rapport avec les servantes (uniquement les servantes et non pas l'ensemble de la domesticité). Pour ce qui nous intéresse ici, on parlera d’amours ancillaires, à savoir de relations sexuelles entre les servantes et leurs employeurs. Ce thème a souvent été traité dans la littérature et au cinéma (par ex : "Le journal d'une femme de chambre" d'Octave Mirbeau, et son adaptation par Luis Buñuel en 1964, avec Jeanne Moreau)

Androecium : nm, gr. andros (homme), et oikia (maison) : pièces fertiles mâles. L'ultime fantasme du mâle selon Frédéric LEWINO, vivre dans l'utérus de sa femme, l'androecium.

Andromimétophilie : Attirance sexuelle d'un homme ou d'une femme envers une femme habillée en homme et qui en singe les attitudes, voire les comportements. Cela peut recouvrir des réalités assez vastes et ne se limite pas du tout au fantasme de la déménageuse. Par exemple, il n'est pas incompatible avec un certain raffinement : voir dans je ne sais plus quel film Marlène Dietrich en costume trois pièces, borsalino et fume-cigare ! Cela dit, ils ne pourraient pas inventer des mots plus simples ?

Androphobie : Haine, aversion ou rejet viscérale envers les hommes. L'androphobie est à la femme ce que la misogynie est à l'homme. On retrouve l'androphobie dans les textes de certaines "théoriciennes" ultra féministes comme Andrea Dworkin

Androzoone : Animal mâle dressé pour avoir des rapports zoophiles (une définition qui devrait plaire à nos amis des bêtes)

Angel-trannies : Désigne des transsexuelles n'ayant pas subi de transformation (ou très peu) au niveau de la poitrine. En revanche, le corps est épilé et le visage féminisé : très troublant !

Anilinctus : L'une de nombreuses torsions sémantiques de l'anulingus (ou anulinctus). On trouve aussi analingus, anlinctus, anilingus...

Anisonogamie : Voir « Chronophilie ».

Annexectomie : Ablation des annexes utérines.

Antélapsaire : Se dit d’avant la période du péché originel (temps d'Adam et Eve). Et comme, outre le fait de ne pas croquer le fruit défendu, il n'existait pas d'interdit, on peut imaginer la vie de patachon que menaient Adam et Eve, s'enfilant joyeusement dans toutes les positions, jouant à des jeux uro ou SM et s'amusant avec toutes les bestioles de la création...

Anulinctus : Excitation buccale de l'anus. Depuis une vingtaine d'années, on préfère le mot "anulingus" qui commence à s'imposer à la place du très poétique "feuille de rose".: Voir aussi « Pétale de rose ».

Anulingus : Excitation linguale de l'anus. Le mot passe peu à peu dans le langage courant, où il tend à supplanter "anulinctus" et le très poétique "feuille de rose". Cette caresse est extrêmement agréable et troublante si elle est correctement prodiguée. Voir aussi « Pétale de rose».

anus Anus : Orifice du rectum. Son contour est plissé "en étoile", (d'où son surnom de "rosette") et sa peau dotée d'une pigmentation plus sombre qu'ailleurs. Très prisé des amateurs, l'anus se lèche, se doigte et s'ouvrira pour accueillir un pénis réel ou factice.

Anus picket : Voir plug

Annus horribilis : Non, il ne s'agit pas d'un horrible anus ! Cette expression latine signifie simplement "horrible année"

Aphallique : Dépourvu de phallus.

Aphrodisiaques : On pense bien sûr aux aphrodisiaques naturels : le café, le céleri, le champagne, le chocolat, les flocons d'avoines, le gingembre, les huîtres, le poivre, la muscade, la sarriette ou la viande rouge… Les vitamines B6, C, E et le sperme sont aussi des aphrodisiaques naturels. Parmi les produits "traditionnels", si le bois bandé a une réelle efficacité, il n'en est pas de même pour la corne de rhinocéros qui ne contient aucune substance efficace ! (article détaillé ici)

Aphrodite : Déesse de l'amour, de la beauté et la séduction chez les grecs anciens, devenue Vénus chez les romains.

Aprosexie : Mot trompeur : L'aprosexie n'est ni une apprentie ni une professionnelle particulièrement aguichante, ce n'est pas non plus quelqu'un d'approximativement sexy, mais la difficulté ou l'incapacité à fixer son attention ou à se concentrer, ce qui n'a vraiment rien... de sexy !

Araignée : Dans l’expression "faire la patte d’araignée" ou plus simplement, "faire l’araignée" : combinaison de masturbation et de fellation dans laquelle l’exécutrice va très rapidement passer de la verge aux testicules, du gland au périnée, du frein à l’anus et toutes les possibilités intermédiaires, puis recommencer jusqu’au résultat final (est aussi appelé "le chapeau du commissaire").

Architricline : La salle à manger des Romains, le lieu où l'on reçoit, et par extension, chez Rabelais et d'autres : La mère-maquerelle.

Arécier : (ou arser) : être en érection (moyen français)

areo Aréoles : Partie de la surface du sein entourant le téton, de couleur parfois rose, souvent marron. Elle est parsemée de petites excroissances de chair (en fait ces excroissances sont du braille et signifient "sucez ici !). On doit dire "aréoles" pour les seins et "auréoles" pour les saints !

Arrière-boutique : Dans la catégorie des légendes urbaines, l'arrière-boutique occupe une place non négligeable. Il est vrai qu'il est assez croustillant d'imaginer des boutiques de lingeries, des salons de coiffures, voire des restaurants où dans l'arrière-boutique se passeraient des choses tout à fait spéciales. Et puis, en cherchant bien et vu le nombre de boutiques qu'il y a sur notre planète, ça doit bien exister, non ? Le terme arrière-boutique est aussi parfois employé pour désigner l'anus : « Après l'avoir bien lubrifiée, je décidais de pénétrer son arrière-boutique ! »

Arroser la pelouse : Voir "Coïtus interruptus"

Arsan (Emmanuelle) : Pseudonyme de Louis-Jacques Rollet-Andriane, l'auteur du best-seller "Emmanuelle" et de nombreux autres textes érotiques.

Artichaut : Jusqu'en 1690, artichaut finissait par un "d", comme chaud. D'abord employé comme remède, l'artichaut avait la réputation d'être aphrodisiaque et on l'interdisait souvent aux femmes (celles qui en consommaient avaient la réputation d'être dévoyées). C'est cependant Catherine de Médicis, épouse d'Henri II qui encouragea sa culture en France… Sous Henri IV, les marchands de quatre saisons criaient même pour vanter ses mérites : « L'artichaut, le bel artichaut ! Pour avoir le corps et le cul bien chaud ! » Jusqu'au XIXe siècle, on ne parlait pas de foin, mais de barbe ou de coton et on ne parlait pas de fond mais de cul. C’est le cuisinier Antonin Carême (1784–1833) qui, par pudibonderie, imposa les termes que l'on utilise aujourd'hui.

Ascenseur : Les ascenseurs tombent de nos jours rarement en panne ; les statisticiens et amateurs de calculs de probabilité nous en diront les proportions. Compliquons la chose : une fois en panne, il faut qu'il n'y ait que deux personnes à l’intérieur, que ces deux personnes se plaisent jusqu’au point d'avoir envie de se jeter l'une sur l'autre et cela sans mésestimer les risques d'un redémarrage inopiné de l'appareil… Les amours ascensionnelles seraient donc impossibles sinon dans les fantasmes ? Pas sûr ! La chance de réunir toutes ces circonstances est, parait-il, plus importante que celle de gagner la cagnotte du Loto ! Ne jamais désespérer !

Asexualité : Absence complète d'attirance sexuelle.

Danni Ashe7Ashe (Danni) : Cyber-modèle née en 1968, d'abord stripteaseuse, puis mannequin, elle s'intéresse à la programmation informatique et crée son site personnel où elle fait la promotion de sa propre image (et en particulier de sa remarquable poitrine, bonnet F) en s'y exhibant Pendant les premières années de l'existence de son site, Danni Ashe fut la personnalité la plus téléchargée du Web ! Face à ce succès le site s'est transformé en petite entreprise en s'assurant la collaboration d'autres modèles. Il semble qu'elle n'ait tourné qu'un seul film avec un partenaire masculin. En revanche il est inexact d'affirmer que sa production est uniquement soft, Danni n'ayant jamais hésité à se montrer dans des scènes d'exhibition intime, de masturbation, de bondage, ou lesbos.

Aspasie Aspasie : (-470,-410) Célèbre courtisane grecque née à Milet (Asie Mineure). Elle s'installe à Athènes et devient hétaïre, c'est-à-dire courtisane de haut rang, recherchée autant pour ses talents intellectuels que pour ses attraits physiques. Elle aurait tenu une maison close, formant de jeunes courtisanes au métier et attirant chez elle, grâce à sa grande culture, hommes politiques et philosophes. Cette femme brillante a su s'attirer le respect de la plupart des grands hommes de son temps : Périclès (dont elle devint la compagne) mais aussi Socrate, Sophocle et Phidias.

Asperges (Aller aux) : Aller aux asperges, locution simonienne (Albert Simonin) pour désigner la prise de fonctions d'une péripatéticienne.

Asphyxiophilie : Paraphilie consistant à ressentir un plaisir ou une excitation sexuelle à la privation d’air. Cette mise en scène pratiquée solitairement ou non peut s’effectuer par divers moyens (noyade, pendaison, étouffement, ...) et atteint son paroxysme lorsque le sujet est au seuil de la perte de connaissance. Inutile de préciser que cela nous paraît hyper dangereux !

Ass to mouth : Pratique consistant à effectuer sans transition une fellation aussitôt après avoir été pénétré(e) par sodomie.

Assvertising : Technique de marketing sauvage consistant à afficher sa pub sur les culottes de jeunes femmes en mini-jupes et qui se penche régulièrement en lieu public.

Attache : L'action d'attacher est l'attache (et non pas l'attachement qui est un sentiment d'affection). En BDSM, l'attache n'est qu'une façon parmi d'autres d'immobiliser un soumis. On peut donc attacher sur une croix de Saint-André, un chevalet, un lit, une chaise, contre une porte, un mur... Le bondage constitue une forme sophistiquée d'attache. Voir l'article de Wanda Lee.

Attache-moi : Film de Pedro Almodovar (1989) avec Victoria Abril. Le ligotage ou l’attachement(en anglais "bondage") est un fantasme sexuel très répandu : 19% des Françaises se sont déjà fait attacher durant un acte sexuel (sondage réalisé par le magazine "Dépêche Mode"). On voit dans ce film deux scènes assez troublantes où, dans l’une Victoria prend un bain un play-mobil entre les cuisses et dans une autre où elle fait pipi…

Attelé (être) : Entretenir deux femmes. « François Mitterrand était un homme très attelé ! ».

Atypisme sexuel : Autrement dit sexuellement incorrect. Peut se dire de pratiques et de différents fétichismes mais aussi de préférences physiques de partenaires (les gros(ses), les maigres, les laid(e)s, les difformes, …).

Auparishtaka : (ou congrès buccal) Selon le Sexologia Lexicon, c'est dans le Kâma-Sûtra le coït buccal réciproque illustré dans les bas-reliefs d'Eléphanta et Konarak. En fait, le 69 !

Auto-érotisme : Acte sexuel solitaire dont le plus fréquent est la masturbation. Mais on y inclut également la stimulation d'autres zones érogènes (anus, tétons...), le self-bondage, le fétichisme solitaire et même la simple évocation fantasmatique. Si la masturbation est évidemment inoffensive, certaines pratiques peuvent néanmoins présenter des dangers réels (le self-bondage par exemple).

Autonépiophilie : Fétichisme des couches culottes.

Autoreverse : Notion employée principalement dans les rapports homosexuels ou homme/transsexuelles. Une personne autoreverse pourra suivant les circonstances être soit active soit passive. Et ceci au grand dam de certains taxinomistes qui prétendent enfermer tout le monde dans un classement figé. Voir aussi switch.

Autoscopomanie : Fantasme sexuel reposant sur la contemplation de son propre reflet dans un miroir. Il se distingue du "syndrome de la psyché", en ceci que l'activité ainsi reflétée n'est pas nécessairement solitaire.

Avant-scène : La poitrine de la femme (cité dans le Père Goriot, Balzac, 1835)

Aversion sexuelle : Dégoût du sexe. Si, si, ça arrive !

Avion (position de l’) : Position de groupe dans laquelle un homme (ou une femme) se tient debout penché en avant, les deux bras écartés tels les ailes d’un avion. À l’extrémité de chaque aile, deux personnes qu'il masturbe, devant une autre qu’il suce, dessous une quatrième qui le lèche ou le suce et bien sûr derrière une cinquième personne qui le(la) besogne !

Avisodomie : Désigne les rapports sexuels avec un oiseau, un volatile. L’avisodomie fut une pratique assez répandue dans l’Antiquité et au Moyen-âge. Les manuels de confession expliquent précisément comment s’y prennent les jeunes filles un peu trop ferventes pour user d’un poulet.

avocat Avocat (fruit) : Saviez-vous que le mot avocat provient de l'espagnol, aguacate, lui-même dérivé du mot aztèque "ahuacatl" qui signifie... testicule ?

Avoir de la conversation : Avoir une poitrine avantageuse ; par extension avoir un corps ou une attitude qui inspire l'amour.

Avoir de la mine dans le crayon : Expression populaire qui signifie pour un homme : Avoir un grand appétit sexuel, et même parfois être courailleux.

Avoir la trique : Bander

Avoir le cul en papier peint : (ou en gaufrette) : Avoir les fesses plates. (in le Dictionnaire des mots du sexe, Agnès Pierron)

Avoir la mille-feuille en folie : Vient du "Dico de l'amour et de la sexualité" Qui nous dit que Jean Vautrin parle d'une dame qui causant de sa vulve dit " Avoir le mille-feuille en folie ".

Avoir ses coquelicots : Avoir ses règles

Avunculaire : Qui a rapport aux oncles ou aux tantes (fantasmes avunculaires).

Axilisme : [de axilia = aisselles] Attirance pour les aisselles (de préférence poilues) ! En fait peu de gens savent que ce n'est pas un fétichisme mais un attrait naturel : les poils des aisselles sont porteurs d'une odeur aphrodisiaque ! On se garde bien de le dire à toutes celles (ou ceux) qui se les rasent ! Ah ! La mode de l'esthétiquement correct dictée par des ignares ! Ceci dit, il existe aussi un fétichisme des aisselles rasées…

Azoospermie : Absence de spermatozoïdes dans le sperme.

 

 Page mise à jour le 01/07/2015 17:54

 

 

Par lassilia - Publié dans : Dictionnaire
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