A-level : Sodomie dans le code des annonces américaines. : En Grande-Bretagne le nom prête
à confusion puisqu'il est l'abréviation de Advanced Level (Niveau Avancé), examen passé à la fin du cycle secondaire.
A.S.V. : Abréviation employée sur certains forums (ou forii) de discussions signifiant "âge–sexe–ville".
Celui ou celle qui demande l'ASV de l'autre oublie bien souvent que la réponse, virtuelle, n’engage que celui ou celle qui la donne.
A.T.M. (ou A.2M.) : Abbreviation de Ass to
Mouth. : Voir « Ass to mouth ».
A.T.W. : Abréviation pour Around The World (autour du monde). On dit de quelqu’un qu’il est ATW lorsqu’il
pratique l'anulingus aussi bien comme receveur que comme donneur. On emploie aussi le terme "rimming".A
AAA : La popularisation outrancière par les médias de cet acronyme financier a suscité quelques pastiches
plaisants sur les sites d'annonces coquines comme "A l'aise, A poil et A ta disposition" ou "A poil, Au pieu et Au cul".
Abolitionnisme : Point de vue politique sur la prostitution refusant de la pénaliser en
tant que telle (au titre que toutes les prostituées seraient d’abord des victimes) mais pénalisant ses activités connexes (proxénétisme) et
publiques (racolage). Ce point de vue est celui qui a été adopté par l’ONU et la majorité des gouvernements. Comme toute position centriste, la façon dont l’abolitionnisme est
appliqué sur le terrain par les autorités est très variable en fonction des états, des époques et des équipes gouvernementales. Aux principes de liberté individuelle, l’abolitionniste
répondra souvent par des arguments d’ordre moral-subjectif (l’activité serait toujours dégradante, toujours aliénante, etc...). L’abolitionnisme oublie (ou nie) deux
choses essentielles : l’existence d’une prostitution librement choisie et consensuellement pratiquée et d’autre part la fonction sociale de la prostitution. : Voir
"Prohibitionnisme" et "Réglementarisme".
Abril Victoria : Actrice espagnole née en 1959. Sans doute l'une des rares vedettes de cinéma que nous avons eu le plaisir de voir uriner dans un film
("Attache-moi" (1989) de Pedro Almodovar). En fait, après avoir vu Victoria s'asseoir sur le siège, on ne distingue
pas réellement le pipi mais on en entend le bruit.
Abus sexuel : Rapport sexuel obtenu contre la volonté d'une personne par rapport de force, chantage ou
marché de dupes.
Accoupaudir : Coïter. Etymologiquement le mot, dérivé de l'ancien français coup, signifie cocufier
(dictionnaire érotique de Pierre Guiraud)
Acomoclitisme : Fétichisme sexuel des pubis glabres. Cela signifie, par exemple, que pour l'homme
pratiquant l'acomoclitisme, la vue des grandes lèvres rasées de sa partenaire est une source d'excitation sexuelle.
Acotomoclitisme : voir Acomoclitisme
Acrotomophilie : Attirance sexuelle pour des personnes amputées ou par extension blessées. Certains
demandent ainsi à leur partenaire de se plâtrer (ou de se bander) un bras, une main, un pied, une jambe, avant tout rapport...: Le film de David Cronenberg,
Crash (1996) illustre brillamment cette paraphilie, tous les protagonistes étant des blessées de la route.
Actéoniser : Cocufier. Le mot vient d'Actéon, chasseur de la mythologie grecque qui
n'était pas cocu mais qui surprit un jour Diane à poil, laquelle le transforma en cerf pour lui apprendre à vivre ! Alors quel rapport ? Et bien : le cerf a des cornes
qui sont les attributs du cocu (en vérité le cerf aurait plutôt des "bois", mais on ne va pas chipoter)
Actif : Notion employée principalement dans les rapports homosexuels ou hommes/transsexuelles. L'actif est
celui qui reçoit la fellation et/ou qui sodomise son partenaire. L'actif est souvent connoté comme dominant ce qui constitue un regard archaïque sur ces rapports : jadis la distinction
actif/passif prétendait calquer les rapports hommes/femmes de l'époque dans lesquels l'homme dominait. (D'où la question stupide qu'on entend encore parfois : Qui c'est qui fait l'homme
?"). Aujourd'hui, s'il est vrai que certains sont plus passifs qu'actifs et vice-versa, on sait que la limite peut être floue, au point que certains se disent autoreverse.
Addiction sexuelle : Terme dérivé de l'anglo-saxon. La dernière trouvaille des tenants de l'ordre moral et
de la répression sexuelle ! Ils ont donc inventé ce mot qui tente d'assimiler "l'obsession" sexuelle à la toxicomanie (et qu'il faudrait donc soigner comme telle !)
Adult babies : Adeptes du fantasme du nourrisson. Comme dans le SM, il y
a différents degrés et différentes approches. Pour certains cela est d'abord un jeu : on redevient alors pendant un court moment un nourrisson qu'on lange, qui fait pipi dans ses
couches, que l'on rechange... Psychologiquement parlant, ce fantasme s'assimile aux scénarios de soumissions. Dans le film "la carrière d'une femme de chambre" (Dino Risi, 1976)
Agostina Belli s'occupe dans un bordel d'un client animé d'une telle passion)
Agace-Pissette : En fait, la pissette, c'est la bite, le zizi, le pénis, l'organe génital mâle, la biroute,
la queue et tutti quanti, cette chose toute chaude qui parfois bande et parfois débande et parfois hélas refuse de bander... et qui aussi pisse. Et l'agace pissette, avec ou sans trait
d'union, que l'on appelle aussi communément au Québec simplement une agace, hé bien c'est une allumeuse, pas une professionnelle, non, plutôt une qui a l'air de vouloir, qui fait comme
si, qui se trémousse, se fait toute sexy, mais qui se faufile, qui se débine au moment de faire, quand le mec est allumé.
Agacer le sous-préfet : Se masturber (site "Echolalie")
Agalmatophilie : Fétichisme des poupées gonflables !
Âge d'or (l') : Film de Luis Buñuel (1930). Délire surréaliste qui fit scandale à l'époque et qui a toute notre sympathie. On peut y voir une séquence assez rare où
Lya Lys suçote avec passion les orteils d'une statue. :
Agénobiosis : Couple marié qui consent à vivre ensemble sans sexe.
Agoraphilie : Mot employé (pour la première fois ?) par Erik Orsenna dans son livre
"L'exposition coloniale" (prix Goncourt 1988) qui signifie le contraire de l'agarophobie, donc : l'amour des places publiques, la passion des foules. Depuis, le terme
a subi un glissement sémantique connoté sexuellement et signifie la recherche de possibilités de pratiquer l'acte sexuel dans des lieux publics ou semi publics (et dans lesquels on
risque de se faire surprendre !).
Agrexophilie : Variante de l'exhibitionnisme : ici il ne s'agit plus de se montrer mais de prendre plaisir
à faire l'amour en se sachant observé.
Aiguillonner : Travailler du bout de la langue sur un vit, ou sur un clitoris (Dictionnaire érotique
moderne d'Alfred Delvau) « ...Dés lors, il a le nez sur la céleste mappemonde, et sa langue amoureuse aiguillonne le brûlant bijou » (Aphrodite)
Ajournement de fesses : Expression grossière et ancienne signifiant un rendez-vous d’amour. (Glossaire
érotique de la langue française depuis son origine jusqu'à nos jours, d'Auguste Scheler).
Albuginée : Tissu à la fois épais et solide qui entoure les corps caverneux et leur permet, une fois
gonflés de sang lors de l'érection, d'acquérir une rigidité importante. Or, même solide, cette albuginée, soumise à des forces de flexion trop violentes, peut se déchirer. Aussitôt, une
douleur apparaît, parfois accompagnée d'un hématome qui peut être important. On parle alors à tort de fracture du pénis.
Alcibiadiser : Agir en homo passif, se laisser enculer. Dico "tronche de bite"
Alexandrie : Ville d'Egypte fondé en en -331 par Alexandre le Grand. A la fin de l'Antiquité, les
prostituées d'Alexandrie avaient l'habitude de graver l'envers de leurs initiales sous la semelle de leurs sandales afin que le client éventuel puisse les lire sur le sable de la plage,
identifier la femme en question et se diriger vers son lieu d'activité.
Algolagnie : Expression pathologique d'une douleur voluptueuse. (du grec algos, douleur, et lagneia,
commerce intime) Plaisir sexuel lié à une douleur ressentie ou suscitée.
Alibofis : Attributs virils. (Parler marseillais) "Un coup de genou dans les alibofis, ça
calme."
Aller aux renseignements : Palper discrètement les fesses d'une personne... pour tester les réactions. Sur l'image, Lambert Wilson va aux
renseignements auprès de Sabrina Ouazani en marge du festival de Cannes en 2010.
Aller chez le voisin : Argot. Pratiquer une sodomie après avoir accompli une pénétration vaginale.
Aller se crosser avec une poignée de braquettes : Québécisme : Se crosser: se masturber. Une braquette est
un petit clou très pointu à tête plate. Dire à quelqu'un d'aller se crosser avec une poignée de braquettes, c'est l'envoyer se faire enculer par un cactusanusus enflammé. L'exemple qui
suit l'exprime bien : "Vas te crosser avec une poignée de braquettes et te faire enculer par un pieux chauffé à rouge."
Alligator : On appelle génériquement pinces alligator toutes les pinces à seins aux extrémités dentées. Cela va de
la simple pince à torchon très bon marché, jusqu'à des systèmes se bloquant à l'aide d'une vis. A employer sur la pointe des seins de madame ou de monsieur pour plaisirs raffinés
Allosexuel : Néologisme qui se veut un terme unificateur pour la diversité sexuelle. Il inclut toute
personne éprouvant des attirances sexuelles et étant confrontée à celles-ci, à de la discrimination ou à des questionnements face à son orientation sexuelle et/ou son identité de
genre.
Alluring : Terme utilisé sur les sites de rencontres anglo-saxons pouvant se traduire par
séduisant(e)
Alphonse : Proxénète : Mot popularisé après le succès de la pièce d'Alexandre Dumas fils, Monsieur Alphonse
(1873)
Amaurophilie : Et voici le fameux bandeau sur les yeux ! L'amaurophilie c'est la
fantaisie sexuelle d'avoir des rapports avec un partenaire qui ne voit pas l'autre (bandeau, pièce obscure...).
Amazone : 1) Fantasme se référant à la légende des Amazones et à leur organisation matriarcale (voire paramilitaire) de domination des
femmes sur les hommes. Ce fantasme est aussi bien présent chez les femmes (il y a des sites expliquant par exemple comment une femme peut dominer un homme pendant un corps à
corps) que chez certains hommes qui y retrouvent de quoi alimenter leur masochisme.
2) Le thème des Amazones antiques a inspiré plusieurs cinéastes avec plus ou moins de bonheur ; la
meilleure réussite du genre est sans doute "Les Amazones" de Terence Young en 1973 (qui est aussi l'auteur de plusieurs James Bond "historiques").
3) Nom catégoriel donné sur les sites américains aux femmes pratiquant le body- building à outrance.
4) Prostituée "racolant" au volant de son véhicule.
5) Position amoureuse : en fait une variante de celle d'Andromaque mais où la femme chevauche son amant sur
le côté à 45°.
Amortisseurs : Les seins de la femme.
Amour à cheval (l') : Film italien de Pasquale Festa-Campanile (1968) injustement méconnu réunissant Catherine Spaak et Jean-Louis Trintignant. Mimi
(Catherine Spaak), jeune veuve ne connaissant rien au sexe, décide de rattraper son retard. On a alors droit à un véritable catalogue de fantaisies sexuelles :
exhibitionnisme, voyeurisme, sadomasochisme, flagellation, fessée, fantasme du docteur,
fantasme de la prostituée, fantasme du viol, formicophilie, et l'equus eroticus (qui deviendra "son truc"), le tout
dans une ambiance très décontractée qui lui fera "mener la barque" jusqu'au bout. Le titre original italien "La Matriarca" était d'ailleurs beaucoup plus adapté au sujet.
Amphigame : L'un des synonymes de "hermaphrodite".
Anaclitisme : Sorte de fétichisme concernant les objets ou les attitudes associées à l'enfance
(couche...).
Anaïs : Nom modernisé d'Anahid, déesse mère de l'Arménie, déesse du destin, de la fertilité, de la Lune, de
la sagesse, de la sagesse, de la victoire mais aussi de la prostitution. Appelé aussi, Anâhita (Perse) Anaïtis, Anahitis, Armaz (Géorgie)
Analocuthe : Ce mot à consonance grivoise trouvé sur le net n'existe (malheureusement) pas. Il s'agit d'une
déformation d'anacoluthe qui est une rupture syntaxique dans un discours : "Gisèle, c'est comme Carole, elles adorent sucer !"
Anandryne : Femme qui n’aime pas les hommes, ou au moins leur préfère les femmes pour se livrer au
libertinage et à la fouterie. Sapho était anandryne ; elle avait un long clitoris et s’en servait comme un homme de son vit avec les femmes. Horace appelait Sapho "Mascula", femme mâle,
femme hommesse, comme le dit Mirabeau dans son Erotika Biblion. Les Vestales à Rome, les Gymnopédistes à Sparte, instituées par Lycurgue, étaient anandrynes
Anaphrodisiaque : (ou antiaphrosidiaque) : aliments ou substances réduisant la libido tels que le réglisse,
le houblon, la marjolaine, le camphre, le bromure, le nitrate de potassium (l'additif de conservation E252, utilisé en charcuterie)
Anasyrma : Le geste rituel de l’anasyrma : l’homme travesti en femme relève ses robes sur son sexe, geste
sacré qui renvoie à l’origine des hommes, à la procréation mythique.
Ancillaire
: Provient du latin ancilla qui est un diminutif de "ancula" (sic) pour "petite bonne". Adjectif en rapport avec les servantes (uniquement les servantes et non pas l'ensemble
de la domesticité). Pour ce qui nous intéresse ici, on parlera d’amours ancillaires, à savoir de relations sexuelles entre les servantes et leurs employeurs. Ce thème a souvent été
traité dans la littérature et au cinéma (par ex : "Le journal d'une femme de chambre" d'Octave Mirbeau, et son adaptation par Luis Buñuel en 1964, avec Jeanne Moreau)
Androecium : nm, gr. andros (homme), et oikia (maison) : pièces fertiles mâles. L'ultime
fantasme du mâle selon Frédéric LEWINO, vivre dans l'utérus de sa femme, l'androecium.
Andromimétophilie : Attirance sexuelle d'un homme ou d'une femme envers une femme habillée en homme et qui
en singe les attitudes, voire les comportements. Cela peut recouvrir des réalités assez vastes et ne se limite pas du tout au fantasme de la déménageuse. Par exemple, il n'est pas
incompatible avec un certain raffinement : voir dans je ne sais plus quel film Marlène Dietrich en costume trois pièces, borsalino et fume-cigare ! Cela dit, ils ne pourraient pas
inventer des mots plus simples ?
Androphobie : Haine, aversion ou rejet viscérale envers les hommes. L'androphobie est à la femme ce que la
misogynie est à l'homme. On retrouve l'androphobie dans les textes de certaines "théoriciennes" ultra féministes comme Andrea Dworkin
Androzoone : Animal mâle dressé pour avoir des rapports zoophiles (une définition qui devrait plaire à
nos amis des bêtes)
Angel-trannies : Désigne des transsexuelles n'ayant pas subi de transformation (ou très peu) au niveau de
la poitrine. En revanche, le corps est épilé et le visage féminisé : très troublant !
Anilinctus : L'une de nombreuses torsions sémantiques de l'anulingus (ou anulinctus). On trouve aussi analingus, anlinctus, anilingus...
Anisonogamie : Voir « Chronophilie ».
Annexectomie : Ablation des annexes utérines.
Antélapsaire : Se dit d’avant la période du péché originel (temps d'Adam et Eve). Et comme, outre
le fait de ne pas croquer le fruit défendu, il n'existait pas d'interdit, on peut imaginer la vie de patachon que menaient Adam et Eve, s'enfilant joyeusement dans toutes les positions,
jouant à des jeux uro ou SM et s'amusant avec toutes les bestioles de la création...
Anulinctus : Excitation buccale de l'anus. Depuis une vingtaine d'années, on préfère le mot
"anulingus" qui commence à s'imposer à la place du très poétique "feuille de rose".: Voir aussi «
Pétale de rose ».
Anulingus : Excitation linguale de l'anus. Le mot passe peu à peu dans le langage courant, où il tend à
supplanter "anulinctus" et le très poétique "feuille de rose". Cette caresse est extrêmement agréable et troublante si elle est correctement prodiguée. Voir aussi « Pétale de
rose».
Anus : Orifice du rectum. Son contour est plissé "en étoile", (d'où son surnom de "rosette") et sa peau dotée d'une pigmentation plus sombre qu'ailleurs. Très prisé des
amateurs, l'anus se lèche, se doigte et s'ouvrira pour accueillir un pénis réel ou factice.
Anus picket : Voir plug
Annus horribilis : Non, il ne s'agit pas d'un horrible anus ! Cette expression latine signifie simplement "horrible année"
Aphallique : Dépourvu de phallus.
Aphrodisiaques : On pense bien sûr aux aphrodisiaques naturels : le café, le céleri, le champagne, le
chocolat, les flocons d'avoines, le gingembre, les huîtres, le poivre, la muscade, la sarriette ou la viande rouge… Les vitamines B6, C, E et le sperme sont aussi des
aphrodisiaques naturels. Parmi les produits "traditionnels", si le bois bandé a une réelle efficacité, il n'en est pas de même pour la corne de rhinocéros qui ne contient aucune
substance efficace ! (article détaillé ici)
Aphrodite : Déesse de l'amour, de la beauté et la séduction chez les grecs anciens, devenue Vénus chez les
romains.
Aprosexie : Mot trompeur : L'aprosexie n'est ni une apprentie ni une professionnelle particulièrement
aguichante, ce n'est pas non plus quelqu'un d'approximativement sexy, mais la difficulté ou l'incapacité à fixer son attention ou à se concentrer, ce qui n'a vraiment rien... de sexy
!
Araignée : Dans l’expression "faire la patte d’araignée" ou plus simplement, "faire l’araignée" :
combinaison de masturbation et de fellation dans laquelle l’exécutrice va très rapidement passer de la verge aux testicules, du gland
au périnée, du frein à l’anus et toutes les possibilités intermédiaires, puis recommencer jusqu’au résultat final (est aussi appelé "le chapeau du
commissaire").
Architricline : La salle à manger des Romains, le lieu où l'on reçoit, et par extension, chez Rabelais et
d'autres : La mère-maquerelle.
Arécier : (ou arser) : être en érection (moyen français)
Aréoles : Partie de la surface du sein entourant le téton, de couleur parfois rose, souvent marron. Elle est parsemée de petites
excroissances de chair (en fait ces excroissances sont du braille et signifient "sucez ici !). On doit dire "aréoles" pour les seins et "auréoles" pour les saints !
Arrière-boutique : Dans la catégorie des légendes urbaines, l'arrière-boutique occupe une place non
négligeable. Il est vrai qu'il est assez croustillant d'imaginer des boutiques de lingeries, des salons de coiffures, voire des restaurants où dans l'arrière-boutique se passeraient des
choses tout à fait spéciales. Et puis, en cherchant bien et vu le nombre de boutiques qu'il y a sur notre planète, ça doit bien exister, non ? Le terme arrière-boutique est aussi
parfois employé pour désigner l'anus : « Après l'avoir bien lubrifiée, je décidais de pénétrer son arrière-boutique ! »
Arroser la pelouse : Voir "Coïtus interruptus"
Arsan (Emmanuelle) : Pseudonyme de Louis-Jacques Rollet-Andriane, l'auteur du best-seller "Emmanuelle" et
de nombreux autres textes érotiques.
Artichaut : Jusqu'en 1690, artichaut finissait par un "d", comme chaud. D'abord employé comme remède,
l'artichaut avait la réputation d'être aphrodisiaque et on l'interdisait souvent aux femmes (celles qui en consommaient avaient la réputation d'être dévoyées). C'est cependant
Catherine de Médicis, épouse d'Henri II qui encouragea sa culture en France… Sous Henri IV, les marchands de quatre saisons criaient même pour vanter ses mérites : « L'artichaut, le
bel artichaut ! Pour avoir le corps et le cul bien chaud ! » Jusqu'au XIXe siècle, on ne parlait pas de foin, mais de barbe ou de coton et on ne parlait pas de fond mais
de cul. C’est le cuisinier Antonin Carême (1784–1833) qui, par pudibonderie, imposa les termes que l'on utilise aujourd'hui.
Ascenseur : Les ascenseurs tombent de nos jours rarement en panne ; les statisticiens et amateurs de
calculs de probabilité nous en diront les proportions. Compliquons la chose : une fois en panne, il faut qu'il n'y ait que deux personnes à l’intérieur, que ces deux personnes se
plaisent jusqu’au point d'avoir envie de se jeter l'une sur l'autre et cela sans mésestimer les risques d'un redémarrage inopiné de l'appareil… Les amours ascensionnelles seraient donc
impossibles sinon dans les fantasmes ? Pas sûr ! La chance de réunir toutes ces circonstances est, parait-il, plus importante que celle de gagner la cagnotte du Loto !
Ne jamais désespérer !
Asexualité : Absence complète d'attirance sexuelle.
Ashe (Danni)
: Cyber-modèle née en 1968, d'abord stripteaseuse, puis mannequin, elle s'intéresse à la programmation informatique et crée son site personnel où elle fait la promotion de sa
propre image (et en particulier de sa remarquable poitrine, bonnet F) en s'y exhibant Pendant les premières années de l'existence de son site, Danni Ashe fut la personnalité la plus
téléchargée du Web ! Face à ce succès le site s'est transformé en petite entreprise en s'assurant la collaboration d'autres modèles. Il semble qu'elle n'ait tourné qu'un seul film avec
un partenaire masculin. En revanche il est inexact d'affirmer que sa production est uniquement soft, Danni n'ayant jamais hésité à se montrer dans des scènes d'exhibition intime, de
masturbation, de bondage, ou lesbos.
Aspasie : (-470,-410) Célèbre courtisane grecque née à Milet (Asie Mineure). Elle s'installe à Athènes et devient hétaïre, c'est-à-dire
courtisane de haut rang, recherchée autant pour ses talents intellectuels que pour ses attraits physiques. Elle aurait tenu une maison close, formant
de jeunes courtisanes au métier et attirant chez elle, grâce à sa grande culture, hommes politiques et philosophes. Cette femme brillante a su s'attirer le respect de la plupart des
grands hommes de son temps : Périclès (dont elle devint la compagne) mais aussi Socrate, Sophocle et Phidias.
Asperges (Aller aux) : Aller aux asperges, locution simonienne (Albert Simonin) pour désigner la
prise de fonctions d'une péripatéticienne.
Asphyxiophilie : Paraphilie consistant à ressentir un plaisir ou une excitation sexuelle à la privation
d’air. Cette mise en scène pratiquée solitairement ou non peut s’effectuer par divers moyens (noyade, pendaison, étouffement, ...) et atteint son paroxysme lorsque le sujet est au seuil
de la perte de connaissance. Inutile de préciser que cela nous paraît hyper dangereux !
Ass to mouth : Pratique consistant à effectuer sans transition une fellation aussitôt
après avoir été pénétré(e) par sodomie.
Assvertising : Technique de marketing sauvage consistant à afficher sa pub sur les culottes de jeunes
femmes en mini-jupes et qui se penche régulièrement en lieu public.
Attache : L'action d'attacher est l'attache (et non pas l'attachement qui est un sentiment d'affection). En
BDSM, l'attache n'est qu'une façon parmi d'autres d'immobiliser un soumis. On peut donc attacher sur une croix de Saint-André, un
chevalet, un lit, une chaise, contre une porte, un mur... Le bondage constitue une forme sophistiquée d'attache. Voir l'article de Wanda Lee.
Attache-moi : Film de Pedro Almodovar (1989) avec
Victoria Abril. Le ligotage ou l’attachement(en anglais
"bondage") est un fantasme sexuel très répandu : 19% des Françaises se sont déjà fait attacher durant un acte sexuel (sondage
réalisé par le magazine "Dépêche Mode"). On voit dans ce film deux scènes assez troublantes où, dans l’une Victoria prend un bain un play-mobil entre les cuisses et dans une
autre où elle fait pipi…
Attelé (être) : Entretenir deux femmes. « François Mitterrand était un homme très attelé !
».
Atypisme sexuel : Autrement dit sexuellement incorrect. Peut se dire de pratiques et de différents
fétichismes mais aussi de préférences physiques de partenaires (les gros(ses), les maigres, les laid(e)s, les difformes, …).
Auparishtaka : (ou congrès buccal) Selon le Sexologia Lexicon, c'est dans le Kâma-Sûtra le coït
buccal réciproque illustré dans les bas-reliefs d'Eléphanta et Konarak. En fait, le 69 !
Auto-érotisme : Acte sexuel solitaire dont le plus fréquent est la masturbation. Mais on y
inclut également la stimulation d'autres zones érogènes (anus, tétons...), le self-bondage, le fétichisme solitaire et même la simple
évocation fantasmatique. Si la masturbation est évidemment inoffensive, certaines pratiques peuvent néanmoins présenter des dangers réels (le
self-bondage par exemple).
Autonépiophilie : Fétichisme des couches culottes.
Autoreverse : Notion employée principalement dans les rapports homosexuels ou homme/transsexuelles. Une
personne autoreverse pourra suivant les circonstances être soit active soit passive. Et ceci au grand dam de certains
taxinomistes qui prétendent enfermer tout le monde dans un classement figé. Voir aussi switch.
Autoscopomanie : Fantasme sexuel reposant sur la contemplation de son propre reflet dans un miroir. Il se
distingue du "syndrome de la psyché", en ceci que l'activité ainsi reflétée n'est pas nécessairement solitaire.
Avant-scène : La poitrine de la femme (cité dans le Père Goriot, Balzac, 1835)
Aversion sexuelle : Dégoût du sexe. Si, si, ça arrive !
Avion (position de l’) : Position de groupe dans laquelle un homme (ou une femme) se tient debout
penché en avant, les deux bras écartés tels les ailes d’un avion. À l’extrémité de chaque aile, deux personnes qu'il masturbe, devant une autre qu’il suce, dessous une quatrième qui le
lèche ou le suce et bien sûr derrière une cinquième personne qui le(la) besogne !
Avisodomie : Désigne les rapports sexuels avec un oiseau, un volatile. L’avisodomie fut une pratique assez
répandue dans l’Antiquité et au Moyen-âge. Les manuels de confession expliquent précisément comment s’y prennent les jeunes filles un peu trop ferventes pour user d’un poulet.
Avocat (fruit) : Saviez-vous que le mot avocat provient de l'espagnol, aguacate, lui-même dérivé du mot aztèque "ahuacatl" qui signifie... testicule ?
Avoir de la conversation : Avoir une poitrine avantageuse ; par extension avoir un corps ou une attitude
qui inspire l'amour.
Avoir de la mine dans le crayon : Expression populaire qui signifie pour un homme : Avoir un grand appétit
sexuel, et même parfois être courailleux.
Avoir la trique : Bander
Avoir le cul en papier peint : (ou en gaufrette) : Avoir les fesses plates. (in le Dictionnaire des
mots du sexe, Agnès Pierron)
Avoir la mille-feuille en folie : Vient du "Dico de l'amour et de la sexualité" Qui nous dit que Jean
Vautrin parle d'une dame qui causant de sa vulve dit " Avoir le mille-feuille en folie ".
Avoir ses coquelicots : Avoir ses règles
Avunculaire : Qui a rapport aux oncles ou aux tantes (fantasmes
avunculaires).
Axilisme : [de axilia = aisselles] Attirance pour les aisselles (de préférence poilues) ! En fait peu de
gens savent que ce n'est pas un fétichisme mais un attrait naturel : les poils des aisselles sont porteurs d'une odeur aphrodisiaque ! On se garde bien de le dire à toutes celles (ou
ceux) qui se les rasent ! Ah ! La mode de l'esthétiquement correct dictée par des ignares ! Ceci dit, il existe aussi un fétichisme des aisselles rasées…
Azoospermie : Absence de spermatozoïdes dans le sperme.
Page
mise à jour le 01/07/2015 17:54
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